dimanche 13 janvier 2013

Arafat mort des conséquences de son alcoolisme !




Arafat n’avait pas le sida. C’est une mauvaise nouvelle. Mais ce qui ressort du rapport médical que nous publions (ci dessous) ne vous déplaira pas… Il s’agit du dossier authentique remis à son épouse et au neveu d’Arafat, Nasser al-Qidwa, constitué d’un compte-rendu d’hospitalisation de 13 pages, ainsi que d’un rapport d’analyses, visant à détecter des traces de produits médicamenteux ou de métaux qui pourraient le cas échéant signaler un empoisonnement.

De quoi est mort Arafat ? Le rapport détruit la thèse sur l’empoisonnement au polonium, avancée par sa veuve. Il détruit aussi, hélas, l’hypothèse sida. On aurait tant aimé que Arafat soit mort d’avoir trop tripoté des jeunes garçons. Pas le sida, pas le polonium, les causes de la mort d’Arafat sont en fait très banales pour un occidental. Beaucoup moins pour un islamiste…
Arafat est en effet décédé de troubles graves de la coagulation liés à une chute des plaquettes (des cellules du sang impliquées dans la coagulation) associée à une perturbation importante des fonctions hépatiques et des troubles digestifs. Or l’empoisonnement au polonium provoque des symptômes différents.
« L’intoxication au polonium provoque une irradiation générale, avec des troubles précis que l’on connaît bien », explique au Figaro le professeur Roland Masse, membre de l’Académie de médecine, spécialiste de la radioactivité. « Les premiers symptômes surviennent en moyenne une semaine après l’intoxication et se traduisent par une ulcération de la muqueuse de l’intestin avec des pertes d’eau et des diarrhées sanglantes ». ajoute-t-il.
L’autre signe majeur de l’irradiation, c’est la destruction de la moelle osseuse, qui fabrique les cellules du sang : « L’irradiation interne atteint la moelle osseuse et provoque alors une anémie, avec une chute précoce du taux des globules blancs dans le sang », complète le professeur Roland Masse. Les examens biologiques ne montrent pas d’anémie ni de chute des globules blancs.
Par ailleurs, une ponction de moelle osseuse effectuée ne met pas en évidence d’aplasie médullaire (chute du nombre de cellules de la moelle osseuse qui sont les précurseurs des globules blancs et rouges). De plus, le polonium est une substance radioactive qui se désintègre rapidement avec le temps.
« Si les faibles doses retrouvées sur ses effets personnels sont la trace d’une contamination d’il y a dix ans, il faudrait que la dose administrée à l’époque ait été massive de l’ordre de 500.000 fois supérieure, pour qu’elle soit encore détectable aujourd’hui », explique le professeur André Aurengo, chef du service de médecine nucléaire à l’hôpital Pitié-Salpêtrière. «Or une dose massive aurait donné des anomalies hématologiques que l’on ne retrouve pas dans son dossier. », conclut-il.

Comment expliquer les traces de polonium sur ses effets personnels ?

En supposant qu’il n’a pas été déposé après sa mort, « le polonium est partout à faibles doses dans l’environnement, dans la terre, la fumée de cigarettes. Quand on les cherche, on en retrouve facilement », précise le professeur Masse. Ivrogne, vous avez dit ivrogne ? Les médecins consultés penchent vers une grave atteinte du foie qui aurait été fatale au chef terroriste.
Le dossier médical met en évidence d’importantes anomalies biologiques au niveau hépatique, « ces anomalies pourraient expliquer la thrombopénie et les troubles de la coagulation qui ont été relevés dans le dossier », suggère le professeur Stanislas Pol, chef de service d’hépatologie à l’hôpital Cochin, à Paris. Officiellement, personne n’a pris le risque de délivrer un diagnostic, mais en privé, beaucoup évoquent une cirrhose.
On comprend mieux alors le refus de l’entourage de publier le diagnostic médical, en 2004 : il serait mort des conséquences de son alcoolisme. Et l’on comprends encore mieux, cette cause de mort étant scandaleuse pour un leader musulman, on comprend mieux donc, l’insistance de sa veuve pour l’inhumation et les nouveaux tests, afin de tenter d’officialiser le scénario de l’empoisonnement au polonium par les services secrets israéliens, qui permettra au delà de la mort de l’ivrogne supposé de focaliser toutes les haines contre les juifs.
Les experts de l’agence fédérale médico-biologique russe espèrent livrer les premiers résultats de leurs examens des restes d’Arafat en février. Ils semblent maintenant concentrer leurs efforts pour savoir si la dose de polonium retrouvée – qui nous le savons maintenant, n’a pas pu provoquer sa mort, était assez forte pour l’envoyer se taper des vierges (mâles).