dimanche 14 février 2021

Lyon: Le maire Grégory Doucet redit sa volonté d'édifier un mémorial de la Shoah


Dimanche 14 février 2021, une cinquantaine de personnes étaient réunies dans la rue Sainte-Catherine à Lyon (Rhône) pour commémorer la rafle de 86 juifs survenue le 9 février 1943.........Détails........

Le froid ne les a pas empêchés de se réunir ce dimanche 14 février 2021 en mémoire des 86 personnes raflées par la Gestapo le 9 février 1943 au 12 rue Sainte-Catherine à Lyon (Rhône). 

Histoire et mémoire

Le souvenir de Benjamin Orenstein, rescapé des camps d’Auschwitz, a plané sur ces commémorations. Décédé le 10 février dernier à Lyon, sa disparition fait écho à celles des 86 personnes raflées ici en 1943.
L’absence des époux Klarsfeld – « pour cause de confinement volontaire à Paris » –  interpelle également. 
Il faut dire que c’est à ces deux « chasseurs de nazis » que l’on doit l’extradition et le jugement du bourreau allemand Klaus Barbie.
Le « boucher de Lyon » est notamment à l’origine de la rafle du 12 rue Sainte-Catherine, c’est lui qui l’avait décidée. 
C’est à cause de lui que 86 personnes ont été raflées au sein des bureaux de l’UGIF, l’union générale des israélites de France, installés rue Sainte-Catherine dans le 1er arrondissement. 
Le 9 février 1943, la Gestapo tendit un piège à tous les juifs qui venaient y chercher de l’aide.

Des messages politiques

Ces commémorations sont l’occasion pour Nicole Borstein,  présidente du CRIF en Rhône-Alpes, d’insister sur « l’urgence à promouvoir la construction d’un mémorial de la Shoah à Lyon » à l’heure où les derniers rescapés des camps disparaissent. 
Et de s’alarmer de la multiplication des messages haineux sur internet « qui échappent à la loi ». 
Son inquiétude, le maire de Lyon Grégory Doucet l’entend et la partage : « comment ne pas s’inquiéter lorsque des dégradations, des agressions ou des attentats sont commis ? » 
L’élu écologiste appelle à « entendre les signaux d’une possible résurgence de l’intolérable » et rappelle « l’importance de l’entraide » et de la solidarité pour lutter contre ce danger. 
Quant à l’édification d’un mémorial de la Shoah à Lyon (Rhône), Grégory Doucet s’est montré favorable, estimant que :
Grégory Doucet: La mémoire ne va pas de soi. Il faut des lieux, des dates, des stèles, des rassemblements, des archives, des êtres et des volontés pour la faire vivre
La ville de Lyon entend bien « faire vivre ces mémoires » et a rappelé le soutien financier qu’elle avait apporté au projet.

Source Actu
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