jeudi 10 octobre 2019

Israël a officiellement condamné l'invasion turque de la Syrie


Donald Trump a justifié son lâchage de ses alliés kurdes en reprenant l'analyse d'un site Internet américain d'extrême droite (Townhall). « Les kurdes ne nous ont pas aidés en Normandie » a affirmé le Président américain. Surréaliste.......Détails........



Sur ordre de Donald Trump, l'armée américaine a quitté ses bases du nord de la Syrie, donnant ainsi implicitement le feu vert aux turcs pour attaquer les kurdes des Forces démocratiques syriennes (FDS) et des Unités de protection du peuple (YPG), organisations que la Turquie considère comme terroriste.
L'offensive vise à créer une zone tampon de 400 kms sur 20 entre la frontière turque et les positions kurdes.
Devant la levée de boucliers de nombreux élus américains démocrates et républicains, de pratiquement tous les alliés historiques des États-Unis, Donald Trump a rétro pédalé en estimant hier (9 octobre) que cette invasion était « une mauvaise idée ». 
Mais il a réaffirmé que les militaires américains ne retourneraient pas sur le terrain. « Il est temps pour nous de sortir de ces ridicules guerres sans fin, sauvages pour la plupart » estime Donald Trump.
Au niveau international, la France, l'Allemagne, Israël, les Pays Bas, l’Arabie saoudite, l’Égypte, les Émirats Arabes Unis, l'Iran, la Russie et de nombreux autres pays ont condamné l'invasion turque. 
Peu désireuse de voir la Turquie laisser les réfugiés syriens passer en Europe, la Hongrie a opposé son veto à une déclaration européenne condamnant l’opération turque en Syrie. 
A la demande de la France, le Conseil de sécurité de l'ONU se réunira en urgence aujourd'hui (10 octobre) pour examiner la situation.
Aux États-Unis, les démocrates et de nombreux républicains tentent de convaincre Donald Trump de faire machine arrière. Pour l'influent sénateur républicain Lindsey Graham, Donald Trump a « honteusement abandonné les Kurdes». 
Des sénateurs des deux partis vont déposer une proposition appelant à des sanctions contre la Turquie si elle ne retire pas ses troupes : gel des biens aux États-Unis de plusieurs dignitaires turcs dont Recep Tayyip Erdogan, embargo sur les ventes d'armes américaines et étrangères, taxes sur les exportations turques aux États-Unis...
Sur le terrain, les blindés turcs ont pénétré la bande de territoire occupée par les kurdes, après un pilonnage en règle par l'aviation. Ils sont aidés par près de 20 000 supplétifs islamistes, dont des miliciens de la branche syrienne d’Al-Qaïda. 
Face à eux, les kurdes ont du répondant avec 50 000 combattants disposant d'armes lourdes.

Source Econostrum
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