Jacky Henry, historien ligérien familier du Plateau, avait répondu à l’invitation de Simon et Jean-François Manier en donnant une conférence sur Jean Zay dans les salons de la librairie-bar à vins à "Cheyne".
Le conférencier, qui a passionné l’auditoire, a rappelé les étapes essentielles de la vie de cet homme politique demeuré trop longtemps méconnu.
Jean Zay (1904-1944), jeune ministre de l’Education nationale et des Beaux-Arts du Front populaire, fut constamment la cible des attaques de l’extrême-droite.
Républicain, juif, protestant, franc-maçon, il était l’homme à abattre. En octobre 1940, il est condamné à la déportation par le tribunal de Clermont-Ferrand aux ordres de Vichy, puis emprisonné à Riom.
Le 20 juin 1944, des miliciens l’extraient de sa cellule et le conduisent dans un bois où ils l’assassinent. Le 27 mai 2015, les cendres de Jean Zay ont été transférées au Panthéon.
On lui doit, parmi tant d’autres idées, le festival de Cannes, le CNRS, l’ENA, l’éducation physique à l’école, le Musée de l’homme…
Une très grande figure de la République, à n’en pas douter, dont Jacky Henry a su dresser le portrait avec finesse, sans omettre d’évoquer, en bon historien, ses hésitations et ses parts d’ombre…
Source La commere 43
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