Guillaume Mélanie et Jean Franco remplissent le Palais des glaces avec Libres ! Ou presque…, une pièce de théâtre hilarante, véritable plaidoyer pour l’acceptation mutuelle......Détails.......
Moïshe, 36 ans, et André, 37 ans, n’ont pas vraiment choisi de faire la route ensemble mais les circonstances vont les y obliger. Tout commence avec Moïshe, voûté et résigné.
Il attend sur son tabouret le soldat allemand qui va le déporter. Sur son veston, une étoile jaune. Entre en scène un grand dadais mal-à-l’aise en costume de SS, et qui ne parle pas un mot d’allemand.
C’est André, qui dissimule un triangle rose sous son déguisement. Après avoir assommé son geôlier, il tente de s’évader du siège de la Gestapo. Objectif : retrouver son amoureux Bastien, qui a rejoint la Résistance.
Moïshe, lui, en profitera pour regagner la maison de ses grands-parents. Les deux compères vont se retrouver liés, au propre comme au figuré.
Les références à La Grande vadrouille (Gérard Oury, 1966) sont assumées. A commencer par les corps des deux acteurs : un petit intelligent, un grand un peu niais… de Funès et Bourvil veillent.
D’ailleurs, confie Guillaume Melanie, « au début la pièce aurait même dû s’appeler La Petite vadrouille ! »
Avec de petits moyens, Jean Franco et Guillaume Mélanie, duo d’auteurs et comédiens inséparable à la ville comme à la scène (Panique au ministère et La Candidate avec Amanda Lear, c’était eux), réussissent à faire exister cette histoire loufoque en embarquant la salle avec eux. Le tout grâce à une complicité qui crève les yeux, à une mise en scène économe et intelligente, et à une émotion qui prend quand Moïshe et André doivent, à tour de rôle, lâcher leurs a priori pour apprendre à se connaître.
Libres ! Ou presque… au Palais des glaces jusqu’au 6 mai 2018
de et avec Jean Franco et Guillaume Mélanie, mise en scène de Raymond Acquaviva, musique de Patxi Garat et Benjamin Dantes, sound design Alexandre Wallon, lumières de Jacques Rouveyrollis assisté de Jessica Duclos
Source Tetu
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