dimanche 31 janvier 2016

Sénégal : L'histoire de l'Holocauste racontée aux élèves




La journée internationale de l'Holocauste et de la prévention des génocides a été célébrée hier au Cours Sainte-Marie de Hann à la fois dans la joie et la tristesse. Pour dire «plus jamais ça», à ce crime «odieux», perpétré par le régime nazi sous le règne de Adolf, de Hitler et qui coûté la vie à 6 millions de victimes juives, des témoignages poignants ont succédé aux dénonciations et à la compassion d'un parterre d'autorités, des élèves du Cours Sainte-Marie de Hann ainsi que leurs camarades venus de 9 lycées de Dakar et de sa banlieue...


L'Holocauste considérée com­me le plus grand crime humain du 20e siècle est  survenu le 27 janvier 1945 dans le camp de concentration d'Auschwitz, en Allemagne.
«Il est incomparable dans sa cruauté, sa systématique et sa volonté de destruction presque industrielle de millions d'êtres humains»,  regrette-t-on.
Dans un monde où les génocides persistent, l'ambassade d'Israël au Sénégal a tenu à   organiser cette journée devant des adolescents, non plus pour condamner, mais pour sensibiliser et éduquer la jeune génération.

L'idée, c'est aussi de rendre hommage aux victimes dont le seul tord a été leur appartenance ethnico-religieuse, mais aussi honorer le courage des survivants. Pour le représentant du ministre de l'Education nationale, «le mépris de l'autre, l'intolérance et la haine sont des sentiments qui n'ont jamais et ne pourront jamais grandi l'homme».
«Ce sont plutôt l'amitié, la fraternité, le respect et l'amour de l'autre qui ont toujours et continueront de donner à   l'homme le précieux sentiment qu'il est au-dessus des êtres vivants et qu'il est l'homo sapiens-sapiens», dira Oumar Ba à   l'endroit des jeunes.
Petite-fille de survivants d'Holocauste, Shir Gidéon, représentante de l'ambassadeur d'Israël au Sénégal, raconte : «A l'âge de 16 ans, ma grand-mère se retrouvait seule dans un monde qui la détestait juste, parce qu'elle était juive.
Elle a survécu au ghetto, aux camps de concentration et aux marches de la mort dans le froid hivernal de l'Europe. Mon grand-père, un autre survivant des camps de la mort, a été forcé à   travailler dans une usine d'armes qui fournissait à   l'Al­lemagne les armes pour mener la guerre contre son Peuple, l'Europe et le reste du monde. Forcé à   y travailler, mon grand-père a saboté, à   plusieurs reprises, leur travail, tout en risquant sa vie.»


Source Senegal 360