La Suisse accueille le réalisateur israélien Amos Gitaï pour une série de manifestations à l’occasion d’une grande rétrospective à travers le pays. Voici le programme...
Du 17 septembre-4 janvier 2015 : Amos Gitaï, architecte de la mémoire au Musée de l’Elysée à Lausanne
Réalisé d’après ses archives, ce projet multimédia explore quarante ans de création, réunissant documents rares, extraits de films et photographies. L’exposition dévoile des thèmes qui lui sont chers, les frontières, l’architecture, les friches, la langue ou l’histoire
De Septembre à décembre : ses œuvres de fiction à la Cinémathèque suisse à Lausanne
Hommage à l’œuvre d’Amos Gitai durant 4 mois à travers une large rétrospective et deux avant-premières au Capitole
L’œuvre d’Amos Gitaï s’étend sur 43 ans. Son rythme de travail rapide, qui le conduit à réaliser parfois plusieurs projets lors d’une même année, a donné lieu à une quantité considérable de films. Parmi ce foisonnement, on retrouve toutefois plusieurs constantes, dont celle de la conception de trilogies poursuivant et reformulant les mêmes recherches et interrogations. Pour la fiction, il y a celle de l’exil (Esther, Berlin-Yerushalaim, Golem, l’esprit de l’exil) celle des villes (Devarim, Yom Yom, Kadosh) ou encore celle des frontières (Promised Land, Free Zone, Disengagement).
Du 31 octobre – 2 novembre : ses documentaires au Cinéma du Grütli à Genève
Les thématiques plurielles et complexes qui traversent l’œuvre d’Amos Gitaï conduisent celui-ci, lorsqu’il s’éloigne de la fiction, à réaliser des films qui prennent parfois des formes très variables. Si c’est celle du documentaire que l’on retrouve essentiellement, on rencontre parfois aussi celle du reportage ou du carnet de bord. Il passe sans difficulté d’une réflexion sur la mondialisation à l’étude d’un événement historique, tout en pouvant faire appel à son intimité familiale ou à ce que l’adaptation théâtrale d’un texte biblique peut nous dire sur l’époque actuelle. Gitai semble ainsi emmener sa caméra partout où il passe, récoltant une matière à réflexion qu’il partage ensuite généreusement.
Source Judaicine