Des roquettes tirées depuis la bande de Gaza ont explosé dans le Conseil régional d’Eshkol dans la nuit de lundi à mardi, deux ont explosé dans un kibboutz causant des dommages à des véhicules et à un bâtiment. D'autres roquettes ont été tirées mardi matin tôt, l'une est retombée au sein même de la bande de Gaza, une autre près de Hof Ashkelon, et une troisième près de la frontière. L'alerte rouge a retenti à Sderot. Une femme a également appelé la police dans la nuit et prétendu avoir été kidnappée et emmenée dans un village palestinien. La police et l'armée l'ont retrouvée saine et sauve...
Plus tôt dans la nuit, l'armée de l'air israélienne a frappé plusieurs cibles à Khan Younis et à Rafah, au total 34 cibles terroristes dans le centre et au sud de la bande de Gaza après que les terroristes de l’enclave ont tiré une autre roquette contre Israël en début de nuit. Cette première roquette de la nuit a également atterri dans le Conseil régional d’Eshkol, mais n'a pas causé de dommages ou de blessé.
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a de nouveau menacé lundi de durcir les attaques israéliennes contre l'enclave palestinienne, où le Hamas est en charge de la sécurité.
"Si ces tirs (de roquettes) continuent, il y a deux possibilités : ou le Hamas, qui est responsable sur le terrain, y met fin ou c'est nous qui y mettrons fin. Je recommande fortement au Hamas de tenir compte du fait que nous ne tolérerons pas la poursuite et la multiplication de ces tirs", a-t-il prévenu.
Plusieurs roquettes tirées par les terroristes palestiniens de Gaza ont explosé lundi matin sur Sdot Negev, au sud-ouest de Netivot (Negev occidental) causant de légers dégâts à deux habitations. Quelques personnes ont également été choquées.
Des roquettes tirées depuis la bande de Gaza, continuaient de frapper Israël lundi matin, explosant pour la plupart dans des terrains vagues du Conseil régional Eshkol, sans causer ni victime ni dégât, quelques heures après que l'armée israélienne a visé des cibles terroristes dans l'enclave palestinienne.
A 9h30 ce matin (heure israélienne), ce sont 16 roquettes au total qui s'étaient abattues sur le sud du pays durant la nuit de dimanche à lundi et ce matin.
Malgré les roquettes, les localités du sud d'Israël ont annoncé que les cours dans les écoles seront maintenus.
Yoav Borowitz, le correspondant de i24news à Sderot, rapporte que les autorités ont décidé de prolonger l'année scolaire, qui devait se terminer ce lundi, jusqu'au 24 juillet, afin d'assurer que les 4.000 élèves de la ville restent en sécurité dans les bâtiments fortifiés et éviter ainsi qu'ils ne soient exposés aux tirs de roquettes.
Plus tôt dans la matinée, l'armée israélienne a publié un communiqué indiquant qu'elle avait frappé "des terroristes dans le sud de la bande de Gaza, alors que ces derniers se préparaient à tirer de nouvelles roquettes sur les populations civiles du sud d'Israël".
Pour la première fois depuis l'opération "Pilier de défense" mené par Israël dans la bande de Gaza, c'est la première fois que le Hamas est considéré comme directement responsable des tirs de roquettes qui ont frappé le sud du pays.
"Le Hamas est responsable des scandaleuses attaques provenant de la bande de Gaza, et sera traqué pour cela", a déclaré le porte-parole de l'armée israélienne le lieutenant-colonel Peter Lerner.
Des sources palestiniennes ont indiqué qu'un membre de la branche armée du Hamas avait été tué au cours des frappes israéliennes et plusieurs autres blessés.
Près de 300 roquettes tirées depuis le début de l'année et 50 depuis l'enlèvement des 3 adolescents.
Dimanche soir, huit missiles avaient été tirés dans la soirée depuis la bande de Gaza vers le territoire israélien, selon un communiqué de l'armée israélienne, ne faisant état d'aucun blessé ni de dégat.
Une autre roquette s'est abattue dans un terrain vague près d'Eshkol dans la nuit de dimanche à lundi peu avant deux heures du matin, déclenchant l'alerte rouge dans la région d'Eshkol. Par ailleurs, le système anti-missile Dome de fer a intercepté deux roquettes au dessus de la ville de Netivot (sud).
Deux obus des mortiers se sont abattus sur un terrain vague du conseil régional de Shaar Hanegev, puis quelques minutes plus tard, quatre roquettes ont été tirées depuis l'enclave palestinienne, dont deux interceptées par le système de défense israélien.
Opération terrestre ?
Suite à la détérioration rapide de la situation sécuritaire dans le sud du pays, Israël se prépare à toutes les éventualités. Interrogé par i24news sur la possibilité d'une intervention militaire terrestre dans la bande de Gaza, un haut-responsable de l'armée israélienne s'est montré prudent sur le choix des termes, n'infirmant ou ne confirmant pas l'option de pénétrer dans l'enclave.
"Nous espérons le meilleur mais nous nous préparons au pire", a déclaré à i24news le lieutenant-colonel Peter Lerner, porte-parole de Tsahal.
Ce week-end Israël a "attaqué plusieurs cibles en réaction à des tirs de roquettes depuis la bande de Gaza vers Israël", a indiqué le Premier ministre Benyamin Netanyahou face à son cabinet dimanche matin. "Nous sommes prêts à une opération de plus grande ampleur si nécessaire".
"A Umm Al-Fahm a eu lieu une manifestation à laquelle des cris scandaleux en soutien à l'enlèvement de soldats israéliens ont été entendus. La plupart des Arabes israéliens ne prennent pas cette position, et j'exhorte les dirigeants à hardiment et fermement condamner ces déclarations", a déclaré dimanche matin le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou au Conseil des ministres.
"J'ai demandé à des fonctionnaires compétents d'étudier la possibilité de déclarer la branche nord du mouvement islamique interdit", a-t-il ajouté, faisant référence à ses membres qui "prêchent constamment contre Israël".
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a déclaré jeudi que Jérusalem tenait désormais l'Autorité palestinienne pour responsable des tirs de roquettes depuis la bande de Gaza, du fait que l'OLP a mis en place de gouvernement d'union nationale avec le Hamas.
Le Hamas menace de reprendre le contrôle de la bande de Gaza
Sur le plan politique, le Hamas a menacé de reprendre la bande de Gaza, si l'Autorité palestinienne continuait à être "inactive".
Le chef adjoint du bureau politique Mousa Mohammed Abou Marzouk a écrit dimanche une lettre ouverte au président palestinien Mahmoud Abbas, l'avertissant que son organisation pourrait reprendre le contrôle de la bande de Gaza, "afin d'assurer elle-même la sécurité de ses citoyens.
Marzouk a publié la lettre sur sa page Facebook, dans laquelle il reproche à l'Autorité palestinienne et au nouveau gouvernement d'union nationale de ne s'occuper uniquement de la Cisjordanie et de délaisser la bande de Gaza.
Selon le responsable, "le Hamas a accepté de signer un accord de réconciliation, mais celui-ci n'intéresse pas Mahmoud Abbas".
Marzouk a souligné dans sa lettre que depuis la signature de l'accord de réonciliation Fatah/Hamas le mois dernier, Abbas ne s'était pas encore rendu à Gaza.
Source I24News