mardi 17 décembre 2013

Première pour un pays arabe : Conférence sur l'holocauste en Tunisie pour commémorer le travail forcé et les déportations


Une Première pour un pays arabe : Une Conférence sur l’holocauste en Tunisie pour commémorer le travail forcé et les déportations. Une conférence commémorant l’Holocauste des Juifs tunisiens s’est déroulée à Tunis Samedi. Des historiens, des chercheurs et des écrivains se sont exprimés lors de la conférence sur le sort des 5000 juifs soumis au travail forcé en Tunisie au cours d’une occupation nazie qui a duré six mois entre 1942 et 1943. Certains d’entre eux ont été déportés vers les camps de la mort nazis sur le continent européen.


C’est la première manifestation axée sur l’Holocauste à  se tenir dans un pays arabe. La conférence a également commémoré le souvenir des musulmans qui ont sauvé des Juifs pendant la guerre, y compris Khaled Abdelwahab, un Tunisien qui a caché avec courage plus de 20 Juifs dans une usine sur sa propriété. L’Association tunisienne de soutien des minorités, une ONG basée à Tunis qui travaille à défendre les droits des petite communauté juive du pays, et la Fondation pour la compréhension ethnique, un groupe basé à New York qui se concentre sur les relations entre musulmans et juifs, ont parrainé la conférence.
Cette conférence a fait partie du  » Week-end annuel international du FFEU  » au cours de laquelle des milliers de musulmans et juifs dans plus de 30 pays à travers le monde ont organisé des événements  communs promouvant ainsi la compréhension et la confiance entre juifs et musulmans.
Yasmina Thabet, présidente de l’association en Tunisie, a déclaré :  » Notre travail est d’éviter l’amnésie et de veiller à ce que quelque chose d’aussi terrible que l’Holocauste ne se reproduise plus jamais. Les terribles événements de 1942 à 1943 nous montrent que nous devons être vigilants aujourd’hui pour défendre les droits de tous les Tunisiens, y compris les Juifs, menacés par les extrémistes religieux qui, ces derniers mois ont été autorisés à attaquer leurs concitoyens avec une quasi-impunité ».
Tout cela est tellement rare, qu’il fallait le souligner.

Source Tel-Avivre