La Terre promise des inventeurs israéliens reste l’Amérique, mais l’Europe aussi a retrouvé sa place sur la carte mondiale des places financières importantes : en 2013, trois sociétés israéliennes de high-tech ont effectué des introductions dans les bourses européennes de Londres et de Varsovie. Sur le marché financier américain, une vingtaine d’entreprises israéliennes ont emprunté, en 2013, la somme globale de 1,6 milliard de dollars, soit la meilleure année depuis 2008.
Dans le secteur du high-tech et de biomed, les levées de fonds les plus fortes ont été celles réalisées par Kerk et par Medgenics, deux sociétés israéliennes spécialisées dans le domaine de la pharmacologie. Cette levée de fonds a concerné aussi des entreprises industrielles : Statasys (impression 3D) a emprunté 481 millions de dollars et Delek (énergie) a levé 355 millions de dollars.
Dopées par leurs bons résultats, les start-up israéliennes n’ont pas hésité à améliorer les rémunérations qu’elles versent à leurs salariés. En 2013, le salaire moyen du secteur du high-tech a augmenté de 4,1% mais certaines branches se sont particulièrement distinguées par leur générosité salariale: les hausses de salaire les plus fortes ont été enregistrées dans la téléphonie mobile (+ 8,5%), dans l’Internet (+ 7,5%) et dans les contrôles de qualité (+ 6,5%).
Avec la poussée des salaires, les embauches aussi sont reparties à la hausse : le high-tech a été responsable de 11% des embauches de l’économie israélienne effectuées durant l’année écoulée, soit le taux d’embauche le plus fort des cinq dernières années. L’amélioration du marché du travail dans le high-tech s’explique, sans aucun doute, par les achats étrangers qui ont dopé l’ensemble du secteur.
Source Israel Valley