Selon Chouli Katznelson, vice-président du Centre des exportations, 49 % des exportations israéliennes, représentant un volume d’affaire de 17,5 milliards de dollars, sont assurés par 10 grandes sociétés (à l’exclusion des diamants) : Intel, Elbit, Teva, Iscar, ICL, Paz et quelques compagnies aéronautiques.
L’année dernière, sur la période de référence janvier-septembre, ces mêmes sociétés contribuaient pour 47 % des exportations. Cette différence témoigne que les 3 800 compagnies plus modestes ont moins vendu à l’étranger cette année qu’auparavant. Les revenus des exportations israéliennes pour 2013 accusent également un recul de 3 %, qui s’explique par le ralentissement de la demande internationale.
Les experts de la Banque d’Israël (BOI) se veulent rassurants : si l’on revient au niveau de l’année 2010, il faut garder en tête que les chiffres sont toujours en retard d’un trimestre sur les flux réels de l’activité. Ils ne sont pas les seuls à suivre avec attention les indicateurs : l’ancien Gouverneur de la BOI Stanley Fischer – qui « regrette Israël chaque jour » – vient de déclarer que « les exportations contribuent pour 40 % dans le calcul du produit intérieur brut du pays.
Ce sont elles qui constituent la force qui pousse l’économie en avant. D’où je suis, j’ai le sentiment que la reprise économique aux Etats-Unis est amorcée et que 2014 sera une meilleure année pour l’économie mondiale. » Moins optimiste, le Président de l’Association des industriels israéliens Zvi Oren attire l’attention des responsables : « La baisse de nos exportations peut aussi signifier un manque de compétitivité des produits israéliens sur les marchés mondiaux. »
Et d’exhorter la Banque d’Israël d’intervenir activement sur le marché des changes, pour baisser la cotation du shekel, trop élevé pour garantir des prix compétitifs à l’export.
Source Israel Valley