Après trois ans, la police a terminé l'instruction de l'affaire du Grand Rabbin de Haïfa. Elle le soupconne de chantage, fraude et elle l'accuse d'avoir délivré des certificats cacheroute illégalement. Le Rabbi de son avocat: «enquête négligente, est victime de chantage
Tentative d'extorsion, nommination de ses copains, emission de certificats de cacherout en échange de dons ... voilà quelques-unes des fraudes relevées dans l'acte d'accusation émis contre le Grand Rabbin sépharade de Haïfa, après une enquête longue de trois ans et menée par Yoav Segalovitch, responsable de l'enquête de police.
Dans les prochains jours sera d'examiner le dossier de l'accusation. D'autre part, le rabbin continue de prétendre qu'il est en fait victime d'un chantage.
L'affaire elle-même a commencé avec le contrôleur de l'Etat en 2008 lorsqu'il a publié un document de son enquete dans le « Yediot Aharonot ». Cet article a généré une plainte déposée par l'IRAC. Deux ans se sont écoulés depuis la plainte et l'approbation du procureur général pour enquêter sur le rabbin. Pendant deux années, la police a enquetée sur le rabbin ainsi que ses adjoints et les employés du conseil religieux de Haïfa. Certain ont été détenus pendant de courtes périodes dans le cadre d'autres affaires,
En raison de la sensibilité de l'affaire, le commandant de l'unité 433 Lahav, le major-général Menahem Yitzhaki, a confié l'enquête a la répression des fraudes.
On soupçonne que trois certificats casher ont été accordés illégalement à des contributeurs importants. Les policiers soupçonnent le rabbin d'avoir fait une mauvaise utilisation de son autorité pour forcer un changement des employés liés à l'activité qu'il supervisait. Les enqueteurs ont également trouvé des preuves comme quoi le rabbin et ses proches ont tenté de faire chanter des membres du conseil religieux de Haïfa dans des luttes de pouvoir entre le Conseil et lui-même.
Source koide9enisrael