Pour de nombreux fermiers , utilisateurs des techniques de l’agriculture moderne, le savoir-faire israélien a joué un rôle important dans la production du lait, permettant aux producteurs laitiers de tripler ou de quadrupler leurs rendements.
Grâce à une innovation mise au point par une start-up évoluant dans le domaine agricole, la production laitière israélienne va désormais prendre une ampleur considérable. Mirobot automatisera entièrement la production de lait à un coût qui défie toute concurrence.
Le fondateur du robot, David Rubin déclarait sur The Times of Israel : « Les systèmes automatiques de traite déjà existants, ne sont pas appropriés aux grandes exploitations. Les robots disponibles peuvent prendre en charge 70 vaches par jour et coûtent entre 150 000 et 200 000 dollar. Mais pour les exploitations de plus de 3000 vaches avec 100 trayeuses, l’automatisation est incomplète et il faut du personnel pour diriger les vaches vers les machines. » Le robot coûtera environ 12 000 dollars mais les prix seront différents selon le modèle.
Le marché de l’exploitation laitière a de faibles marges et profits. Au lieu de maximiser les revenus, les fermiers devraient essayer d’augmenter la production, en faisant tourner les machines 24h sur 24 et en ayant plus de vaches.
Rubin affirme qu’il y a « une limite à la productivité des vaches et même si l’on essaye d’obtenir du lait plus souvent, on devra payer du personnel pour faire ce travail, à condition d’embaucher de nouvelles personnes aussi compétentes. » Trouver du personnel disponible, prêt à se salir les mains et a installer les vaches sur les machines à traire n’est pas chose facile, surtout dans les campagnes de l’Ouest.
C’est pour cette raison que l’idée d’un robot pour les grandes exploitations a été envisagée sérieusement. D’après Rubin, ce système permet aux fermiers d’être sûrs que les vaches sont soumises à la traite « le robot accomplit toutes les taches complexes : mener les vaches à la machine, attacher les pis, nettoyer le lait et s’assurer de la sécurité du mécanisme. » David Rubin estime cependant que le système n’est pas encore parfait : il sacrifie la précision des mouvements de bras du robot, mais reste opérationnel pour une exploitation : « les pis d’une vaches sont assez larges, si la machine est positionnée un peu trop vers la gauche ou vers la droite de quelques millimètres, le processus se déroulera quand même sans problème. »
L’entrepreneur se rend aux Etats-Unis à la fin du mois à la recherche d’investisseurs. 500 000 dollars ont déjà été récoltés mais pas encore suffisant pour couvrir la totalité de la production. Rubin est certain que Mirobot est l’invention du siècle « nous savons que cela marche et nous espérons que le succès sera au rendez-vous.»
Source Israel Valley