jeudi 18 avril 2019

Foot: Herzog à la conquête des cœurs israéliens


Si Israël est la première sélection senior dont Andi Herzog s'est vu confier les rênes en qualité d'entraîneur principal, il est cependant loin d'être un novice. "On a critiqué mon manque d'expérience, admet-il au micro de FIFA.com, huit mois après sa nomination.......Détails et Vidéo........

"Pourtant, au cours des dix dernières années, j'ai exercé les fonctions d'assistant ou d'entraîneur principal auprès des U-21 autrichiens. J'ai également officié en tant qu'adjoint à l'UEFA EURO 2008 et à la Coupe du Monde 2014. Il faudrait être stupide pour ne pas avoir acquis du métier avec de tels états de service !"
Grande figure du football autrichien, taulier de la sélection dans deux Coupes du Monde de la FIFA™ et plus tard porteur du brassard, l'ancien milieu est le joueur le plus capé de son pays et le seul à faire partie du club des 100 (103). Ce premier mandat, il avait espéré l'honorer auprès de Das Team.
"Le poste de sélectionneur m'a échappé à quatre reprises, alors j'ai décidé de passer à autre chose. 
J'ai reçu une offre de Jürgen Klinsmann et j'ai travaillé aux États-Unis pendant cinq ans. J'y ai beaucoup appris," explique l'intéressé. 
Fort des connaissances engrangées notamment à Brésil 2014, le quinquagénaire a abordé son nouveau rôle avec enthousiasme. 
Il a déjà tiré profit de l'expérience acquise en Coupe du Monde quand il a affronté l'Autriche dans son deuxième match de qualification pour l'UEFA EURO 2020.

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"Jürgen Klinsmann s'est trouvé dans le même cas lorsque l'équipe américaine a été opposée à l'Allemagne dans la Coupe du Monde 2014", se souvient l'ex-pensionnaire du Bayern Munich. "Il a parfaitement géré la situation et je me suis inspiré de son exemple."
L'élève a même dépassé le maître. Alors que l'Allemagne a défait les Stars and Stripes grâce à un but de Thomas Müller sur la route de son sacre mondial, Israël a entamé sa campagne de qualification tambour battant à la faveur d'une victoire 4-2. 
Les Bleu et Blanc ont également su faire preuve de caractère.
"Le match est mal parti : premier tir, premier but. Nous avons réussi à revenir au score, mais il y a eu trois ou quatre minutes pendant lesquelles l'Autriche aurait pu aisément doubler la mise" note Herzog. "En deuxième période, mon équipe a trouvé ses marques. 
Elle est montée au pressing et s'est créé de nombreuses occasions. Nous étions dans un bon jour. C'est toujours un spectacle plaisant pour un ancien meneur de jeu comme moi, dont la philosophie est axée sur l'attaque."
Après le nul décroché face à la Slovénie lors de la première journée, ce succès a permis à Israël d'enregistrer la meilleure progression au dernier Classement Mondial FIFA/Coca-Cola, un bond de huit places l'ayant porté au 84ème rang. À l'arrivée de Herzog sur le banc, l'équipe avait remporté un seul match depuis 2016 - contre le Liechtenstein. 
Le technicien a donc fort à faire pour la remettre sur les rails. Mais il a tout d'abord beaucoup à se faire pardonner.
Lors des qualifications pour Corée/Japon 2002, c'est le coup franc sur le fil d'un certain capitaine Herzog qui a envoyé l'Autriche en barrages aux dépens des Israéliens. 
Son pays d'adoption en a gardé un souvenir d'autant plus cuisant que sa dernière participation à un tournoi international remonte à Mexique 1970.
"C'est ce qui a fait le buzz au début", regrette-t-il.
"Cela ne m'a pas vraiment aidé ! Dans ma première conférence de presse, j'ai souligné que j'avais représenté l'Autriche au mieux en tant que capitaine de l'équipe nationale, et qu'à présent, en tant que sélectionneur d'Israël, je ferai tout mon possible pour conduire le pays au succès. 
Nos deux premières défaites m'ont valu des critiques, mais je n'y ai pas prêté attention. L'important, c'était d'analyser ces échecs pour avancer."
Depuis, la Nifreret a empoché 13 points sur 15 possibles à domicile et a frôlé d'un but la tête de sa poule de Ligue des Nations de l'UEFA. 
Et tout semble possible dans son groupe de qualification pour l'UEFA EURO 2020. 
"La Pologne est favorite, mais toutes les équipes ont une chance dans ce groupe", estime Herzog, tout en tempérant ses attentes. 
"Je ne rêve pas de qualification. Les deux prochaines rencontres, face à la Lettonie et à la Pologne, sont cruciales".
Et de conclure : "Les supporters sont euphoriques, ils ont envie de rêver. Nous sommes dans une bonne phase et je veux rester sur cette lancée, mais il faut être réaliste. 
Nous avons suscité beaucoup d'espoir et de joie, aussi ce serait vraiment formidable de se qualifier pour le pays et pour la réputation du football israélien".


Source Fifa

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