Des inscriptions antisémites ont été découvertes, ce lundi, sur le mur de l’école de la rue Saint-Guillaume à Paris. La direction de l’établissement a porté plainte........Détails........
« Ecoles de kouffar », « mort à Israël »… De violents tags antisémites ont été découverts sur le fronton de Sciences Po Paris, lundi 12 avril. Constatées par l'Union des étudiants juifs de France (EUJF), ces inscriptions anti-juifs ont été confirmées par une source policière à l'Agence France-Presse.
« Ce matin, des inscriptions haineuses, dont certaines à caractère antisémite, ont été découvertes sur les murs […] de l'entrée principale du campus de Sciences Po à Paris », a pour sa part indiqué l'école de la rue Saint-Guillaume, dans un communiqué.
Une étoile de David barrée ainsi que les inscriptions « Mort à Israël » et « Kouffar » (« mécréants » en arabe) ont été marquées à la bombe de peinture noire, selon des photos diffusées par l'Union des étudiants juifs de France.
« L'UEJF s'indigne de ces tags haineux qui menacent les étudiants et tentent de semer la terreur à Sciences Po, école emblématique de la République française », a déclaré l'association dans un communiqué de presse.
De son côté, la direction de Sciences Po Paris a « vivement » condamné « cet acte odieux et lâche ».
Pour l'heure, l'opération de nettoyage se poursuit, tandis qu'un dépôt de plainte est en cours, a confirmé l'école parisienne.
L'UEJF a également annoncé porter plainte « pour injure raciale et provocation à la haine raciale » et appelle Sciences Po pour que des « mesures soient prises afin de lutter contre le fléau de la haine raciste et antisémite en son sein ».
De son côté, l'école dit « poursuivre plus que jamais son combat contre toutes formes de discrimination et d'atteintes à la dignité des personnes ».
De son côté, Frédérique Vidal a condamné « avec la plus grande fermeté » ces tags antisémites.
« La haine n'a pas sa place dans notre République. Tout sera mis en œuvre pour identifier et poursuivre les responsables », a déclaré la ministre de l'Enseignement supérieur dans un tweet publié dans la journée.
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