Alors que le Maroc évite de répondre de manière officielle aux provocations répétées du voisin algérien, compte tenu des liens entre les deux pays, le ministre algérien de la Communication, porte-parole officiel du gouvernement, Ammar Belhimer, a fait des déclarations « alarmantes » dans lesquelles il prétend que le Maroc, en coopération avec Israël, a lancé une guerre cybernétique contre son pays.........Détails........
Ces déclarations interviennent après qu’un groupe de «hackers» marocains aient piraté des dizaines de sites Internet algériens, la plupart relevant de départements gouvernementaux, en réponse à l’attaque de la chaîne «Al-Shorouk» contre la personne du Roi Mohammed VI. Ces « hackers » ont déclaré que plus de 280 sites Web algériens, y compris ceux du gouvernement, ont été piratés.
Le ministre algérien a indiqué que le site Internet de la chaîne Al-Shorouk fait l’objet d’attaques intenses ces derniers temps depuis le regain de tension à Guerguerat, affirmant ainsi qu’il existe «une coopération maroco-israélienne à travers le programme d’espionnage Pegasus ».
Les observateurs estiment que le régime algérien cherche, en se concentrant sur la présence d’un «ennemi extérieur», à savoir le Maroc, à éviter le retour du mouvement populaire « Hirak » à l’occasion son deuxième anniversaire le 22 février prochain, notamment à la lumière de la colère populaire générale en Algérie contre ce que le peuple surnomme de « gang militaire » qui continue de contrôler la scène politique d’une main de fer.
De plus, le porte-parole du gouvernement algérien a profité de la reprise des relations entre Rabat et Tel Aviv pour évoquer une menace à la souveraineté numérique de l’Etat algérien, notant que son pays cherche à «faire face à ces pénétrations et à tous les risques et menaces que peut provoquer le monde cybernétique, en produisant notamment un contenu national de qualité sur les sites Web des médias».
Le même responsable a ajouté que la société de surveillance israélienne (NSO) est connue pour «avoir mené des cyberattaques qui ciblaient les téléphones portables de plus de 1400 utilisateurs dans 20 pays», accusant le Maroc d’avoir acheté ce programme afin d’espionner ses citoyens, ainsi que les pays avec lesquels il est en conflit.
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