mercredi 9 décembre 2020

Le MIGAL, très sérieux institut de recherche israélien, a constaté que des imposteurs apposaient leur logo sur des boîtes de faux vaccin !!!


Souvenez-vous : des puissances étrangères tentaient de les détourner, des intermédiaires brandissaient des valises de billets pour les acheter avant même qu’on ne les sorte des soutes. C’était en avril. La panique. Sur le tarmac­ des aéroports français, des avions-cargos débarquaient les milliards de masques importés de Chine pour combattre l’épidémie de ­Covid. On ignorait s’ils étaient sûrs, efficaces, et pourtant on se battait pour les obtenir. Vous avez trouvé cette guerre des masques affolante ? Alors accrochez-vous, la guerre des vaccins ne fait que commencer.........Détails.......

Aujourd’hui, près de huit milliards d’êtres humains sont lancés dans une course contre la montre. Avec un objectif, reprendre une vie normale. 
Et un impératif, accéder au vaccin avant que le virus ne détruise trop de vies. En principe, l’humanité devrait s’unir pour mener ce combat, sauf qu’il y a trop d’impatience, trop d’orgueil et surtout trop d’argent en jeu. 
Au point que, ce 2 décembre, Interpol a adressé un message mettant en garde contre l’activité criminelle liée aux vaccins. 
L’organisation policière prévient : plus la ­demande sera forte, plus certains voudront l’exploiter. Quitte à mettre la santé de tous en péril.

DIFFÉRENTS TYPES DE RISQUE

Le premier risque, c’est évidemment la diffusion de faux vaccins. Pour un escroc, rien de plus facile que de remplir un flacon et d’imprimer une étiquette. Qui saura ensuite ce que contient réellement la fiole qu’on lui vend ? 
Au mieux, de l’eau. Au pire, des produits toxiques. Entre les deux, toute la gamme des substances médicales et médicinales – tisanes, extraits de plantes, cocktails de vitamines ou de minéraux – qui sans être forcément dangereux n’offrent aucune protection contre le virus. 
Ce type d’arnaque prospère déjà dans le tiers-monde, où les vrais médicaments sont rares. 
En Inde, à Bargarh, un homme de 32 ans vient d’être arrêté pour avoir clandestinement vendu un vaccin de son invention. Sans diplôme ni la moindre formation, il embouteillait dans sa cuisine une mixture dont il a refusé de révéler le contenu. 
Ce cas isolé ferait presque sourire. On rira moins quand des victimes crédules mourront empoisonnées par dizaines. Ou quand les fraudeurs, épaulés par des réseaux criminels organisés, amélioreront leurs techniques.
Le MIGAL, très sérieux institut de recherche israélien, a constaté que des imposteurs apposaient son logo sur des boîtes de faux vaccin vendues 345 euros pièce en Equateur. 
Aux Etats-Unis, un site Internet se parait du label de l’OMS (Organisation mondiale de la santé) pour commercialiser une trousse de vaccination bidon. Il fallait mélanger soi-même le prétendu vaccin avec de l’eau avant de se l’injecter ! Interpol estime que, dans le monde, 3 000 sites au moins vendent déjà des médicaments anti-Covid contrefaits. 
Sur le dark Web, où se trouvent habituellement armes et drogues illicites, plusieurs vendeurs proposent déjà des doses du vaccin estampillées Pfizer/BioNTech à 1 000 euros l’unité.

MAFIAS, INDUSTRIELS PEU SCRUPULEUX, ETATS VOYOUS

Quant aux vaccins authentiques, ils valent de l’or. A tel point qu’ils suscitent aujourd’hui la convoitise de voleurs plus ou moins bien organisés… 
Les mafias qui ciblent d’ordinaire les camions d’électroménager ou de cigarettes sur les aires d’autoroute ont déjà dans leur viseur les remorques frigorifiques qui circuleront demain, chargées de milliers de doses à 20, 50 ou 100 euros la fiole. Des industriels peu scrupuleux pourraient aussi tenter de saboter les lignes de production de leurs concurrents. 
Et les gouvernements eux-mêmes, on le sait, se conduisent parfois en voyous dès lors que leur intérêt est en jeu.

« LOGIQUE COMMERCIALE » OU CORRUPTION ?

Au printemps, le laboratoire français Sanofi annonçait qu’il servirait d’abord les Etats-Unis parce que ce pays avait financé ses recherches. Entre gens bien élevés, cela s’appelle « logique commerciale ». 
Ailleurs, ça pourrait s’appeler corruption. Boris Johnson, le Premier ministre britannique, a versé des sommes énormes au laboratoire Pfizer pour que le Royaume-Uni commence les vaccinations dès la semaine prochaine. D’autres pays riches paieront pour être livrés au plus vite et avant les autres. 
Quant aux Etats qui ne possèdent ni industrie médicale ni argent, il restera la tentation du pillage. Ainsi, si l’OMS devait livrer des vaccins au Yémen ou en Afghanistan, elle ne pourrait le faire que sous protection militaire.
Le dernier risque ? 
Celui dont personne ne veut entendre parler : le risque lié au vaccin lui-même. Vérifiés et éprouvés depuis des décennies, les vaccins contre la rougeole, le tétanos ou la polio offrent aujourd’hui un niveau de sécurité exceptionnel. 
Ceux contre la Covid ne présentent pas encore les mêmes garanties, d’autant qu’ils recourent à des techniques variées : injection de formes atténuées de coronavirus ou autres virus génétiquement modifiés, piqûre ou spray nasal, poudre ou liquide, conservation à - 80° C ou à température ambiante… 
Les fabricants ont en outre accéléré les phases de tests pour être les premiers sur le marché. 
En octobre dernier, il y avait non pas cinq ou six vaccins rivaux, mais 321 « candidats vaccins » à l’étude dans le monde ! 
Plusieurs seront fatalement diffusés si­multa­nément, à grande échelle et avec un faible recul. 
Par ailleurs, les premiers pays à vacciner leur population – la Chine, la Russie ou Cuba – ne sont pas renommés pour leur transparence. 
La Russie a affiché son ambition en baptisant son vaccin « Sputnik IV », du nom du satellite lancé dans les années 1960. A travers ce produit, c’est la fierté nationale qui est en jeu. 
S’il comporte des effets secondaires néfastes, on peut être certain que le pouvoir étouffera le scandale.
En comparaison, la lenteur française est presque rassurante. L’Institut Pasteur, qui travaille sur trois vaccins différents, dont un vaccin à ADN totalement inédit, refuse encore de communiquer sur leur efficacité. 
Il ne prévoit pas de commercialisation avant juin 2021. Le temps de s’assurer, nous dit-on, de l’innocuité du produit.

Source Le Nouveau detective
Vous nous aimez, prouvez-le....


Suivez-nous sur FaceBook ici:
Suivez nous sur Facebook... 
Sommaire
 Vous avez un business ?