Ces renforts ont été annoncés au lendemain de la découverte de la dépouille d'Esther Horgen, 52 ans, une Franco-Israélienne mère de six enfants, dans une forêt près de la petite colonie israélienne de Tal Menashe, dans le nord de la Judée Samarie.
Interrogé pour savoir si ces renforts étaient liés à ce décès, un porte-parole de l'armée a répondu par l'affirmative et a évoqué aussi "d'autres" événements sécuritaires sans détailler.
Plus de 450.000 Israéliens vivent aujourd'hui en Judée Samarie. Des heurts interviennent fréquemment entre Palestiniens et israéliens près de Naplouse (nord) et de Hébron (sud).
Des centaines de personnes ont assisté mardi aux funérailles de cette Franco-Israélienne, née Brigitte Attelan et qui a grandi à Fontenay-aux-Roses (sud de Paris) avant de partir pour la Terre sainte il y a une trentaine d'années.
Après une cérémonie à son domicile de Tal Menashe, la foule s'est rendue au cimetière pour la mise en terre, a constaté un journaliste de l'AFP.
"Esther Horgen a été cruellement assassinée alors qu'elle était sortie faire un footing près de chez elle.
Les forces de sécurité vont arrêter le meurtrier aussitôt que possible et nous règlerons nos comptes avec lui", a déclaré lundi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
"La France condamne avec la plus grande fermeté le meurtre d'une ressortissante française en Judée Samarie", a indiqué le ministère français des Affaires étrangères, appelant à ce que "toute la lumière" soit faite sur "ce crime odieux, dont les auteurs devront être traduits en justice".
Esther Horgen était issue "d'un judaïsme pluraliste, certes très pratiquant, mais très ouvert", a déclaré à l'AFP Anne Baer, une amie d'enfance, émue par un mot écrit il y a quelques années par la disparue: "Les personnes les plus heureuses sont celles qui ont l'esprit tranquille, pas celles qui sont nanties".
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