Jared Kushner, le gendre de Donald Trump, a pris place au sein du premier vol reliant Tel Aviv à Rabat. Une activité loin de la Maison-Blanche, où les avocats du président américain s'activent pour annuler sa défaite électorale. Le «Kushner Courtyard» au sein d'un des gros symboles de la politique étrangère américaine. Lundi, le gendre du président américain a inauguré la «cour Kushner», «inspirée par sa poursuite incessante de la paix», selon les inscriptions de la plaque rapportées par JPost.......Details.......
«Ces mots étaient vrais lorsqu'ils ont été dits en 2018 et ils se sont avérés vrais dans les années suivantes», a déclaré David Friedman, l'ambassadeur américain en Israël, lors d'une cérémonie organisée à l'ambassade de Jérusalem, ouverte au printemps 2018 en présence de Jared Kushner et de son épouse Ivanka Trump, signe de la rupture de l'administration Trump avec la politique étrangère de ses prédécesseurs.
Jared Kushner a également rencontré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, un ami de longue date de sa famille, avec lequel il s'est beaucoup entretenu dans le cadre de sa mission confiée par Donald Trump, à savoir trouver une solution pacifique au conflit israélo-palestinien.
C'est dans le cadre de ces négociations qu'il a noué une proche coopération avec le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, accusé d'avoir ordonné l'assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi en Turquie.
Ce mardi, il a pris place à bord du vol reliant Tel Aviv à Rabat, premier du genre depuis la signature d'un accord de normalisation des relations entre Israël et le Maroc, dans le cadre duquel les États-Unis ont reconnu la souveraineté du pouvoir de Rabat sur le Sahara occidental, une ancienne colonie espagnole revendiquée par les Marocains et les indépendantistes du Front Polisario soutenus par l'Algérie.
Si Jared Kushner a ainsi poursuivi sa mission confiée par son beau-père concernant le Proche-Orient, elle montre également son absence à Washington, alors que Donald Trump refuse toujours de concéder sa défaite et compte sur les nouveaux élus du Congrès et sur une nouvelle requête devant la Cour suprême pour faire annuler l'élection de Joe Biden, certifiée dans tous les États et par le collège électoral la semaine dernière.
Le trentenaire, qui était un des chefs d'orchestre de la victoire de 2016, s'est fait discret à propos des élections depuis la défaite de son beau-père. Lui et son épouse Ivanka Trump n'ont pas publiquement adhéré aux accusations de fraude massive propagée par le camp Trump.
Donald Trump a reçu à la Maison-Blanche, pour la troisième fois en quatre jours, l'avocate Sidney Powell, qui assure qu'il n'a perdu qu'à cause d'un complot ourdi par le défunt président vénézuélien Hugo Chavez, avec la complicité de certains élus républicains qui auraient été corrompus.
Vendredi, il s'est également entretenu avec Michael Flynn, son ex-conseiller à la sécurité nationale qu'il a gracié après avoir admis avoir menti au FBI sur ses liens avec l'ambassadeur russe durant la campagne, et qui suggère la possibilité de déployer l'armée dans certains États-clés de l'élection, perdus par Donald Trump, et d'y organiser de nouveaux scrutins.
Les conseillers de la Maison-Blanche ont d'emblée exclu cette option, mais Donald Trump a de nouveau reçu lundi Sidney Powell, qui compte parmi ses anciens clients... Michael Flynn.
Selon Axios, la colère du président sortant vise toute personne ne soutenant pas ces théories du complot, vu qu'il refuse toujours d'admettre que Joe Biden a remporté l'élection car il a mobilisé davantage d'électeurs.
Le vice-président Mike Pence, son «chief of staff» Mark Meadows, son secrétaire d'État Mike Pompeo et le patron des sénateurs républicains Mitch McConnell font partie des cibles de son ire.
Vous nous aimez, prouvez-le....