Le romancier et traducteur israélien Yehoshua Kenaz, collaborateur du quotidien Haaretz, est décédé ce lundi 12 octobre à l'âge de 83 ans, des suites du coronavirus, a indiqué le journal israélien......Portrait.......
Traduit en France aux éditions Actes Sud, Stock et Gallimard, Yehoshua Kenaz avait lui-même traduit un grand nombre de classiques de la littérature française en hébreu.
Pour Haaretz, il était « l'un des grands de la littérature hébraïque » : l'écrivain Yehoshua Kenaz, né en 1937, est mort à l'âge de 83 ans des suites du Covid-19. Après son service militaire, Yehoshua Kenaz s'était spécialisé dans la littérature française à l'université de la Sorbonne, poursuivant ensuite ses études à l'université hébraïque de Jérusalem.
Cette sensibilité pour la culture française le conduisit à traduire de nombreux textes d'auteurs classiques en hébreu, dont Honoré de Balzac, Gustave Flaubert ou encore Stendhal, mais aussi des œuvres plus modernes, notamment des textes d'André Gide, de François Mauriac ou de Patrick Modiano.
« Israël est la maison et la France est le monde », soulignait Kenaz à propos de son attachement pour l'Hexagone, où il écrivait la plupart de ses textes.
Il publie ses premières nouvelles en 1960, dans différents journaux et autres revues littéraires.
L'un de ses textes marquants, Infiltration, paru en 2003 en français dans une traduction de Rosie Pinhas-Delpuech aux éditions Stock, est considéré comme un chef-d’œuvre de la littérature hébraïque moderne.
Plusieurs de ses œuvres ont été traduites en français par Rosie Pinhas-Delpuech, notamment La Grande Femme des rêves (Actes Sud) et Chair sauvage (Actes Sud), ou Sylvie Cohen, comme Vers les chats (Gallimard) et Retour des amours perdues (Stock).
Yehoshua Kenaz a travaillé pendant près de trois décennies pour Haaretz, chargé de ses suppléments culture et littérature.
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