Elle a passé seize mois dans le camp. Elle est arrivée ici alors qu'elle n'avait que 15 ans. "Quand vous voyez toutes ces petites chaussures d'enfants, ça fait vraiment mal au cœur", dit-elle, émue.
Comme la plupart des victimes du camp de concentration, Esther Sénot est juive. "Les enfants, les femmes, les vieillards allaient systématiquement directement dans les chambres à gaz.
Ensuite, des commandos spéciaux venaient récupérer les corps et les emmenaient au crématoire", se souvient-elle. Après Auschwitz, le groupe se dirige vers Birkenau, à quelques kilomètres de là. C'est ici qu'arrivaient les trains de Drancy (Seine-Saint-Denis).
Après trois jours de voyage, entassés dans les wagons, les déportés étaient classés en deux files : les plus fragiles étaient exterminés, les autres devaient rejoindre les camps de travail.
Le jour où Esther Sénot est arrivée, elles sont 106 à avoir eu la vie sauve.
Source France TV Info
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