Ces œuvres appartenaient à un promoteur immobilier juif nommé Gaston Lévy. Sous l’Occupation, l’homme a fui vers la Tunisie, laissant derrière lui son impressionnante collection alors pillée par les nazis.
Le musée d'Orsay s’était retrouvé en possession de La Corne et de Gelée blanche, et a récemment décidé de les rendre aux descendant·e·s de Lévy.
"Gelée blanche, jeune paysanne faisant du feu", 1888. (© Camille Pissaro/Sotheby’s)
De son côté, Quai de Clichy a été remis à la famille Lévy par le gouvernement allemand. L’œuvre avait été volée dans la maison de vacances de Gaston Lévy, dans le Val de Loire.
C’est un certain Hildebrand Gurlitt, un historien de l’art allemand, qui l’avait récupérée dans l’idée de l’exposer dans un potentiel Führermuseum – un musée en l’honneur d’Adolf Hitler.
La toile a finalement été retrouvée dans la collection pour le moins désordonnée de son fils, Cornelius Gurlitt, après sa mort.
Pour Thomas Boyd-Bowman, directeur du département d’art moderne et impressionniste de Sotheby’s : "Il est bien dommage que le musée d'Orsay perde ces peintures, mais c’est un bon exemple de bonne action de la part d’un pays.
C’est la chose à faire. Le pillage et le vandalisme ne devraient pas profiter à d’autres."
Le Guardian rapporte que le régime nazi aurait pillé plus de 100 000 œuvres d’art en France. 2 100 d’entre elles n’auraient toujours pas été rendues à leurs propriétaires, non identifiés.
"Quai de Clichy. Temps Gris", 1887. (© Paul Signac/Sotheby’s)
"La Corne d’or", 1907. (© Paul Signac/Sotheby’s)
Source Konbini
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