"Il a été arrêté en mai 44, déporté en juillet en Allemagne et il est mort là-bas. Ce qui est infiniment triste c'est qu'il a peut-être été dans l'un des derniers trains. Paris a été libérée en août 44 et son train est parti en juillet."
Avant de perdre la vie, René Gimpel perd beaucoup de ses biens : appartement, magasin et une immense partie de ses tableaux saisis par les nazis.
"Plus de mille œuvres d'art, d'objets rares ont été volés pendant la guerre. Et combien est ce qu'on va en récupérer ? 7 ou 8. On pense que c'est très facile mais c'est très difficile."
Parmi les tableaux que la famille Gimpel entend récupérer : 3 œuvres d'André Derain estimées à 3 millions d'euros. Leur parcours durant l'Occupation est flou, ce que l'on sait en revanche, c'est qu'après-guerre, ils réapparaissent dans des ventes aux enchères.
L'un est acheté en 1987 par le musée Concini de Marseille, les deux autres sont exposés au musée de Troyes offerts dans les années 70 par un couple de collectionneur.
Ces trois tableaux appartiennent donc aux collections nationales autrement dit à l'État. Les Gimpel ont décidé d'attaquer l'État français et les musées de Marseille et de Troyes. Leur objectif prouver que leur grand-père a bien été victime de spoliation.
Le tribunal de Paris, s'est donné tout l'été pour trancher. Le jugement est attendu le 29 août.
Source RTL
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