Le niveau atteint par les actes de racisme et d’antisémitisme en France est inquiétant.
Dans la petite commune de Porcelette (Moselle, 2.500 habitants) située à moins de 2 km de la frontière allemande, le maire est complètement dépassé par la situation. En effet, Eddie Muller (sans étiquette) a confié à l’AFP avoir décidé carrément de porter plainte.
Pour l’exemple typique de sa commune, les murs de l’espace culturel, notamment, ont reçu des tags déplorables.
On pouvait voir, entre autres inscriptions, des croix gammées, "Sieg Heil", "Jude Tot", "Vive Hitler".
Face à cette attitude qu’il a condamnée, Eddie Muller dit soupçonner "des jeunes de Porcelette et des communes des alentours".
Du côté de Saint-Nabor (Bas-Rhin), petit village paisible de 500 habitants, au pied du Mont Sainte-Odile, la situation est encore plus critique.
Des tags anti-migrants ont été découverts sur la mairie-école, le mercredi 21 août.
Ici, c’est le préfet de la région Grand Est, qui est accusé d’accueillir les migrants, tandis qu’un autre tag dénonce le navire humanitaire espagnol, Open Arms, qui croise en Méditerranée.
Un autre encore revendique un incendie qui a visé, le lundi 26 août, en soirée, un bâtiment de Schiltigheim, en banlieue de Strasbourg, où une association hébergeait des familles d’origine étrangère.
La même source fait observer que des tags haineux comme "Stop invasion" ou "Virez les clandos" (sic) accompagnés de symboles nazis ont également été découverts le mardi 27 août, sur les murs d’une ancienne brasserie de Strasbourg, aujourd’hui propriété de la ville et squattée par des sans-abri et des migrants.
Ce sont autant de situations déplorables qui ont également poussé le maire de Saint-Nabor, François Lantz, à confirmer le dépôt prochain d’une plainte, jugeant "très surprenant" que les auteurs de ces tags "confirment un acte criminel".
Source Bladi
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