8.000 émeutiers palestiniens manifestent ce vendredi à plusieurs endroits le long de la barrière de sécurité qui sépare Israël de la bande de Gaza.Plus tôt, un Palestinien avait tenté de franchir la clôture au nord de l'enclave, et a été repoussé par l'armée........Détails..........
Jeudi, le lieutenant-général Kamil Abou Rokon à la tête de l'unité de Coordination des Activités Gouvernementales dans les Territoires (COGAT) a averti les Gazaouis dans une vidéo postée en arabe sur sa page Facebook qu'"Israël réagirait sévèrement à ceux qui participeraient aux violentes manifestations à la frontière".
Selon M. Rokon, Israël est "bien conscient du fait que ces actions ne sont pas spontanées" et que les émeutes sont "organisées et orchestrées" par le Hamas.M. Rokon a également averti que les forces de défense israéliennes "ne feront preuve d'aucune retenue" contre quiconque s'approchant à moins de 100 mètres de la barrière de sécurité, pour tenter de l'endommager ou de s'infiltrer en Israël.
L'armée agira également contre quiconque lançant des engins explosifs ou des cocktails Molotov en direction des soldats, ou des ballons incendiaires vers le sud de l'Etat hébreu.
Israël a exigé la fin des affrontements hebdomadaires et des lancers récurrents de ballons incendiaires en territoire israélien. Le Hamas a par ailleurs indiqué à plusieurs reprises que les manifestations se poursuivraient jusqu'à ce qu'"Israël lève le blocus sur la bande de Gaza."
Selon les chiffres du ministère palestinien de la Santé, les violentes émeutes survenues le long de la barrière de sécurité à Gaza, qui ont débuté en mars, ont entraîné la mort de quelques 230 Palestiniens, incluant de nombreux membres d'organisations terroristes.
Les émeutes ont fait craindre une autre opération militaire contre le Hamas visant à rétablir le calme observé au cours des quatre années écoulées depuis la fin de l'opération Bordure protectrice en 2014.Avant la dernière flambée de violence, Israël et le Hamas étaient sur le point de signer un accord de cessez-le-feu à long terme.
L'Etat hébreu avait autorisé le transfert de 15 millions de dollars au Hamas afin de payer les salaires des fonctionnaires.L’argent, provenant du Qatar, constituait le premier versement sur un montant de 90 millions de dollars et a été transféré dans trois valises dans un véhicule sous haute surveillance situé dans l’enclave côtière.
Selon les médias arabes, le cessez-le-feu aurait également entraîné la levée partielle des restrictions à la circulation des biens et des personnes à destination de Gaza, ainsi qu'un passage maritime entre Chypre et la bande de Gaza surveillé par les forces internationales et par les forces de sécurité israéliennes.
Mais au cours des 25 heures qui ont débuté lundi, près de 500 obus de mortier et de roquettes ont été lancés dans le sud d’Israël à partir de l’enclave gérée par le Hamas.
La violence a pris fin après la signature d'un cessez-le-feu sous l'égide de l'Égypte, des Nations Unies, de la Norvège et de la Suisse.Lors d'une réunion avec le pape François au Vatican jeudi, le président Reuven Rivlin a déclaré que les tirs de roquettes "interminables" contre des civils israéliens sont "inacceptables" et qu'Israël ne "resterait pas" au contact des attaques du Hamas.
"Le Hamas aggrave toujours plus la situation en exploitant avec cynisme la population de Gaza", a-t-il déclaré, ajoutant qu'Israël ne souhaitait pas d'escalade mais ne resterait pas pour autant inactif.
Source I24News
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