Le 29e festival international du film d'histoire de Pessac (Gironde) intitulé "La drôle de paix 1918-1939" et consacré cette année à l'entre-deux-guerres a décerné son prix du Jury professionnel au film "Les Témoins de Lendsdorf" d'Amichai Greenberg.......Détails et Vidéo........
Le cinéaste d'origine israélienne Amichai Greenberg raconte l'histoire de Yoel, un historien juif orthodoxe, chargé de la conservation des lieux de mémoire liés à la Shoah.
Depuis des années, il enquête sur un massacre qui aurait eu lieu dans le village de Lendsdorf, en Autriche, au crépuscule de la Seconde Guerre mondiale.
Le prix du public revient à "Ballon" de l'Allemand Michael Bully Herbig. En 1979, en pleine guerre froide, deux familles ordinaires d'Allemagne de l'Est rêvent de passer à l'Ouest.
Elles projettent de construire une montgolfière et de survoler la frontière. Une histoire incroyable, qui s'inspire d'une histoire vraie.
Dans la catégorie "documentaires inédits", le prix du jury professionnel revient à "L'Homme que nous aimions le plus" de la réalisatrice suisse Danielle Jaeggi.
La documentariste retrace à travers le double portrait très émouvant de son père et de son meilleur ami, le destin de ces milliers de militants qui ont cru à l'idéal communiste.
Le film:
Yoel, historien juif orthodoxe, chargé de la conservation des lieux de mémoire liés à la Shoah, enquête sur un massacre qui aurait eu lieu en Autriche au crépuscule de la Seconde Guerre mondiale.
Une découverte, l’impliquant intimement, va faire vaciller ses convictions les plus profondes…
« Le contexte historique du film est inspiré du massacre de Rechnitz, en Autriche. La plupart des dates et des noms sont exacts. Les témoignages des Autrichiens montrés dans le film sont ceux de vrais villageois dont j’ai changé le nom.
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Ces témoignages avaient été récoltés pour le documentaire de 1994, Totschweigen (A Wall of Silence) d’Eduard Erne et Margareta Heinrich, qui ont accepté de me laisser utiliser leur matériel. La grande différence est que dans la réalité, la fosse commune n’a jamais été retrouvée. (…) J’ai choisi d’être plus proche du thriller que du drame car je ne veux pas imposer d’émotions, particulièrement lorsqu’il s’agit de l’Holocauste.
Je pense qu’il vaut mieux laisser aux spectateurs la possibilité de s’identifier au mystère et de s’impliquer émotionnellement, s’ils le souhaitent. Je voulais proposer une perspective nouvelle et fraîche sur l’importance de l’identité, sur la manière d’y accéder, et observer ce qu’il nous reste lorsque nous la perdons. L’identité juive est un élément intense et lourd de la vie de la communauté juive, même aujourd’hui.
Néanmoins, dans le film, je cherche à savoir pourquoi l’identité est pertinente pour tous les êtres humains, comment elle nous définit. Je pense en outre que cette question est extrêmement importante pour la culture occidentale actuelle. »
Yoel Halberstam, historien, chercheur principal à l’Institut de l’Holocauste de Jérusalem et juif orthodoxe est l'antihéros parfait, l’élément central du film ; il voit tout ce qui l’entoure s’effondrer, mais il continue à suivre son chemin en silence pour rester fidèle à son intégrité personnelle et religieuse.
C’est un équilibre constant qu’il doit atteindre et maintenir, car les deux mondes coexistent et l’entourent. Jérusalem est moderne, laïque, austère, bruyante, progressiste et conforme à l’esthétique et aux gens de l’institut, mais elle est aussi claustrophobique, détériorée, conventionnelle, calme et démodée, tout comme les quartiers orthodoxes dans lesquels vit le personnage principal.
La société israélienne possède deux facettes, qui n’ont généralement rien en commun, à l’exception de la mémoire historique collective. C’est leur seul point de référence pour le passé et l’avenir, et Yoel croit que cela devrait être préservé avant toute autre chose.
Sélections officielles : Sélection Orrizonti, Mostra de Venise 2017 – Festivals internationaux de Busan, Varsovie, Stockholm - Prix du Meilleur long-métrage israélien, Festival international du film d'Haifa - Sélection Cinémas du monde, Arras Film Festival 2018.
Le réalisateur:
Je pense qu’il vaut mieux laisser aux spectateurs la possibilité de s’identifier au mystère et de s’impliquer émotionnellement, s’ils le souhaitent. Je voulais proposer une perspective nouvelle et fraîche sur l’importance de l’identité, sur la manière d’y accéder, et observer ce qu’il nous reste lorsque nous la perdons. L’identité juive est un élément intense et lourd de la vie de la communauté juive, même aujourd’hui.
Néanmoins, dans le film, je cherche à savoir pourquoi l’identité est pertinente pour tous les êtres humains, comment elle nous définit. Je pense en outre que cette question est extrêmement importante pour la culture occidentale actuelle. »
Yoel Halberstam, historien, chercheur principal à l’Institut de l’Holocauste de Jérusalem et juif orthodoxe est l'antihéros parfait, l’élément central du film ; il voit tout ce qui l’entoure s’effondrer, mais il continue à suivre son chemin en silence pour rester fidèle à son intégrité personnelle et religieuse.
C’est un équilibre constant qu’il doit atteindre et maintenir, car les deux mondes coexistent et l’entourent. Jérusalem est moderne, laïque, austère, bruyante, progressiste et conforme à l’esthétique et aux gens de l’institut, mais elle est aussi claustrophobique, détériorée, conventionnelle, calme et démodée, tout comme les quartiers orthodoxes dans lesquels vit le personnage principal.
La société israélienne possède deux facettes, qui n’ont généralement rien en commun, à l’exception de la mémoire historique collective. C’est leur seul point de référence pour le passé et l’avenir, et Yoel croit que cela devrait être préservé avant toute autre chose.
Sélections officielles : Sélection Orrizonti, Mostra de Venise 2017 – Festivals internationaux de Busan, Varsovie, Stockholm - Prix du Meilleur long-métrage israélien, Festival international du film d'Haifa - Sélection Cinémas du monde, Arras Film Festival 2018.
Le réalisateur:
Diplômé de la Ma'aleh School of Television, Film and the Arts, à Jérusalem, Amichai Greenberg écrit, réalise et produit pour le cinéma, la télévision et les nouveaux médias.
Il travaille sur des projets variés, aussi bien avec des institutions éducatives locales que des chaînes de télévisions internationales.
Les Témoins de Lendsdorf est son premier long-métrage.
Vous nous aimez, prouvez-le....