mardi 27 novembre 2018

Exercice militaire sur deux fronts en Israël, en prévision de guerres contre le Hezbollah et le Hamas....


Des unités commando de l'armée israélienne mènent actuellement un exercice militaire de grande envergure qui doit durer dix jours afin de se préparer à une guerre sur deux fronts, avec le Hezbollah et le Hamas palestinien, selon la presse israélienne.......Détails.........



Ces manœuvres, qui ont lieu à travers tout le pays, visent à former les soldats de différentes unités à combattre sur deux fronts, au Nord, le long de la frontière avec le Liban, et au Sud, à la frontière avec la bande de Gaza. L'armée de l'air participe à ces manœuvres, en lançant notamment des frappes à proximité des soldats déployés, a indiqué dimanche le Jerusalem Post. 
"Nous sommes en train de mener un exercice majeur, qui implique tous les commandants et combattants", a affirmé le colonel Kobi Heller, commandant de la brigade Oz, formée en décembre 2015, qui participe à cet entraînement. 
"Cet exercice prouve que la brigade commando est parée à tous les scénarios possibles, sur tous les terrains et contre tous les ennemis éventuels", a-t-il ajouté.
L’armée israélienne avait déjà mené en août des manœuvres dans le nord du pays, testant de nouvelles technologies et tactiques pour se préparer à une éventuelle confrontation avec le Hezbollah, avaient alors rapporté des médias israéliens.
La dernière guerre opposant le Hezbollah à l'Etat hébreu avait duré 33 jours, en juillet-août 2006, et avait fait 1 200 morts libanais, en majorité civils, et 165 morts israéliens, des soldats pour la plupart.  
La résolution 1701 adoptée a mis fin à cette guerre. 
Le texte appelait à un arrêt total des hostilités, en particulier de la part du Hezbollah et d'Israël, au déploiement des forces régulières libanaises dans le sud du pays et au retrait concomitant des forces israéliennes. 
Il stipulait la création d'une zone entre la Ligne bleue fixant la frontière libano-israélienne d'une part, et la rivière Litani plus au nord d'autre part. 

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À ne pas rater !

Les forces et les armes autres que celles du gouvernement libanais et des Casques bleus de l'ONU (la Finul) y seraient interdites. Israël n'a de cesse de dénoncer le retranchement du Hezbollah dans cette zone, y compris parmi les populations civiles, au mépris de la résolution 1701.
Les tensions entre Israël et le Liban se sont accrues depuis que l'Etat hébreu a commencé à construire un mur à la frontière séparant les deux pays. 
Les autorités libanaises ont exprimé à plusieurs reprises leur opposition, estimant que 13 points litigieux, sur lesquels Israël compte édifier ce mur, se trouvent en territoire libanais. 
Les 13 points frontaliers sont historiquement revendiqués par le Liban. Israël revendique également une parti du bloc 9 de la Zone économique exclusive (ZEE) du Liban qui a lancé le processus d'exploitation des ressources en hydrocarbures offshore. 
Ce litige découle du fait que l’Etat hébreu a décidé en 2011 d’officialiser sa Zone économique exclusive en empiétant d’environ 850 km² sur celle déclarée un an plus tôt par Beyrouth à l’ONU (totalisant 22 730 km²).
Autre sujet de tension, les accusations émises, fin septembre, par le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, sur la présence de missiles du Hezbollah aux alentours de l'aéroport international de Beyrouth. 
Des accusations démenties par le président Aoun à plusieurs reprises.
Par ailleurs, Israël et le Hamas ainsi que ses alliés se sont livré trois guerres dans la bande de Gaza depuis 2008. 
La plus sévère confrontation entre le Hamas et Israël depuis 2014 avait eu lieu mi-novembre, au lendemain d'une incursion de l'armée israélienne qui avait mal tourné. 
Les groupes palestiniens avaient alors tiré un missile contre un car, blessant un soldat israélien, et lancé des centaines de roquettes contre Israël. Israël avait riposté en frappant des dizaines de position du Hamas et de son allié, le Jihad islamique. 
Un cessez-le-feu par entremise égyptienne avait été annoncé quelques jours plus tard, au grand dam du ministre de la Défense, Avigdor Lieberman, qui avait dénoncé une "capitulation" et annoncé sa démission.

Source L'Orient le Jour
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