jeudi 15 février 2018

Jordanie: Rex Tillerson annonce un renforcement de l'aide américaine à Amman


Rex Tillerson poursuit sa visite au Moyen-Orient. Le secrétaire d’Etat américain était en visite ce mercredi 14 février à Amman, la capitale de la Jordanie, où il est venu annoncer le montant de l’aide bilatérale américaine à la Jordanie, un montant en nette augmentation car les deux pays entretiennent des relations privilégiées.......Détails........

Pourtant, la population jordanienne est majoritairement d’origine palestinienne et elle a manifesté sa colère après que le président américain Donald Trump a reconnu Jérusalem comme capitale d’Israël en décembre dernier.
Mais cela n’a, semble-t-il, pas terni les relations diplomatiques entre les deux alliés.
Les Etats-Unis ont promis 1,3 milliards de dollars d’aide bilatérale à la Jordanie. L’aide américaine représente plus de 10% du budget de l’Etat jordanien. « Le contrat de coopération représente une augmentation de 27% des engagements américains bilatéraux envers la Jordanie, a expliqué le secrétaire d’Etat américain, Rex Tillerson.
Nous avons aussi prolongé la durée du contrat de trois à cinq ans et ce, afin de donner à la Jordanie plus de visibilité pour ses prévisions [budgétaires].

Votre avocate en Israël...

Ce contrat est un signe au reste du monde que le partenariat entre les Etats-Unis et la Jordanie n’a jamais été aussi fort ».
Rex Tillerson a également remercié la Jordanie d’avoir rompu ses relations diplomatiques avec la Corée du Nord en début de mois.
« Les outils de pression comme celui-là sont de nature à permettre d’inverser la politique des Nord-Coréens pour modifier l’évolution des choses et les amener à la table des négociations pour des discussions afin de dénucléariser la péninsule coréenne, a détaillé le secrétaire d’Etat américain. Nous apprécions l’action de la Jordanie qui va à l’encontre de la position de toute la communauté internationale ».
Seul sujet de discorde, la question palestinienne. Rex Tillerson et son homologue jordanien ont cherché à minimiser leurs divergences indiquant que beaucoup de points sur ce dossier étaient encore à négocier comme le statut de la ville de Jérusalem et la question de la création d’un Etat palestinien.

Source RFi
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