Malgré des critiques des médias (surtout le Haaretz) totalement injustifiées, Michael Golan est toujours là en 2016. Et sa gamme de produits attire toujours autant les israéliens. Le secteur de la téléphonie cellulaire est en pleine ébullition...
En 2015, la guerre des prix entre les sept opérateurs a porté ses fruits ; en cours d’année, ce sont 2,5 millions d’Israéliens qui ont changé d’opérateurs mobiles pour bénéficier des meilleures offres.
Les perdants ont été Pelephone, YouPhone, Cellcom et Partner ; les gagnants ont été HotMobile, Golan et Rami Levy.
En 2016, le marché poursuivra sa restructuration, notamment avec la fusion probable (même après des avis négatifs du Ministre de l’économie) de Golan avec Cellcom.
Autrement dit, il s’agit d’un secteur à l’avenir incertain qui risque de plomber les bénéfices des opérateurs de téléphonie mobile.
Michaël Golan (ex-Boukobza), est un homme d’affaires franco-israélien né en 1978. Il est titulaire d’une maîtrise de sciences de gestion de l’Université Paris-Dauphine (1999) et diplômé de l’ESCP Europe, il a commencé sa carrière dans les départements fusions-acquisitions de Rothschild à Paris et de Morgan Stanley à Londres. Il a ensuite collaboré avec iBazar dans le cadre d’opérations de levées de fonds et de fusions-acquisitions. Il a rejoint le groupe Iliad, dont la principale activité est l’opérateur internet Free, en janvier 2000 et dont il devient directeur général ; direction qu’il quittera au courant de l’été 2007 pour se consacrer à des projets personnels.
Puis, il a travaillé pour une entreprise de télécom en Israël. En 2010, il est chargé de mission, au journal Le Monde pour 3 mois, racheté par le trio Niel (Free, Iliad), Pigasse et Bergé.
En 2011 il décroche la 5e licence mobile israélienne avec la société Golan Telecom. La société ouvre son service en mai 2012 et déclenche une guerre des prix d’une intensité sans précédent en Israël. En 2015, Golan Telecom détient plus de 10% du marché israélien du mobile avec plus de 850 000 abonnés.
Source Israel Valley