David D’Or, l’un des chanteurs israéliens les plus connus au monde, né David Nehaisi, s’est choisi un pseudonyme qui correspond à sa voix si particulière qui l’a emmené aux quatre coins de la planète pour représenter son pays...
Avec ses quatre octaves lui permettant d’atteindre les aigus d’un contre-ténor tout comme les profondeurs d’un baryton, David D’Or a connu un succès critique et public en Israël et à l’étranger.
Diplômé de l’Académie de musique de Jérusalem, l’artiste possède à ce jour 10 albums d’or et de platine. Avec un style qui lui est propre, il intègre harmonieusement des éléments de la musique juive et du monde classique dans ses albums.
Son talent l’a amené à jouer en présence de nombreux dirigeants du monde entier, notamment les papes Jean-Paul II et Benoît XVI, les présidents américains Bill Clinton et Barack Obama, le roi de Thaïlande, la chancelière allemande Angela Merkel et bien d’autres. S’il a chanté au sein de la résidence de l’ancien président israélien Shimon Peres, au Kremlin et à la Maison-Blanche, il a aussi représenté Israel à l’Eurovision en 2004.
Son répertoire classique lui a permis de jouer avec beaucoup de grands orchestres philharmoniques et symphoniques comme les orchestres philharmoniques de Moscou, Pékin, Shanghai, Belgrade, Vienne entre autres. David D’or est aussi le récipiendaire de prestigieux prix, a reçu la médaille de l’ordre des Arts et des Lettres par le gouvernement italien en 2010 et a été récompensé en 2013 en Chine pour le meilleur duo avec la chanteuse locale Ha Hui, une première pour un étranger dans ce pays.
Son talent l’a amené à jouer en présence de nombreux dirigeants du monde entier, notamment les papes Jean-Paul II et Benoît XVI, les présidents américains Bill Clinton et Barack Obama, le roi de Thaïlande, la chancelière allemande Angela Merkel et bien d’autres. S’il a chanté au sein de la résidence de l’ancien président israélien Shimon Peres, au Kremlin et à la Maison-Blanche, il a aussi représenté Israel à l’Eurovision en 2004.
Son répertoire classique lui a permis de jouer avec beaucoup de grands orchestres philharmoniques et symphoniques comme les orchestres philharmoniques de Moscou, Pékin, Shanghai, Belgrade, Vienne entre autres. David D’or est aussi le récipiendaire de prestigieux prix, a reçu la médaille de l’ordre des Arts et des Lettres par le gouvernement italien en 2010 et a été récompensé en 2013 en Chine pour le meilleur duo avec la chanteuse locale Ha Hui, une première pour un étranger dans ce pays.
Au concours de l’Eurovision, 2004
Avec la sortie de son nouveau single, Al Tefahed Laouf (« N’aie pas peur de voler »), David d’Or se confie à IsraPresse sur sa musique, sa foi, le boycott anti-israélien et son soutien sans faille à Israël.
IsraPresse : Vous êtes chanteur d’opéra, avez participé à l’Eurovision, chantez pendant la journée du Souvenir… Est-ce important pour vous d’atteindre tous les gens, même ceux qui sont moins friands de l’opéra ou n’ont pas la possibilité d’en écouter?
David D’Or : J’aime la musique de tout mon cœur et je crois que la musique parvient à connecter tous les cœurs. Toute ma vie, j’ai écrit des chansons qui parlent d’unité et d’amour inconditionnel.
Même si j’ai étudié à l’Académie de la musique classique de Jérusalem, je ne chante pas seulement de l’opéra, en fait je chante une musique plus légère que classique, mon désir ayant toujours été de parvenir à tous les gens. J’aime les gens et je crois que, malgré nos différences, nous sommes responsables les uns des autres.
Pour moi chanter devant les présidents du monde ou devant un public a Sderot, procure cette même excitation. Mon père, que sa mémoire soit bénie, m’a appris à regarder chaque personne au même niveau.
Même si j’ai étudié à l’Académie de la musique classique de Jérusalem, je ne chante pas seulement de l’opéra, en fait je chante une musique plus légère que classique, mon désir ayant toujours été de parvenir à tous les gens. J’aime les gens et je crois que, malgré nos différences, nous sommes responsables les uns des autres.
Pour moi chanter devant les présidents du monde ou devant un public a Sderot, procure cette même excitation. Mon père, que sa mémoire soit bénie, m’a appris à regarder chaque personne au même niveau.
IsraPresse : Vous êtes l’arrière-petit-fils du grand rabbin de Lybie. Est-ce que la foi vous a toujours accompagné?
David D’Or : La foi en dieu m’accompagne depuis l’aube de mon enfance. Chez nous, le shabbat a toujours été le jour préféré de la semaine, le dîner du vendredi soir était sacré pour chacun d’entre nous, même quand nous étions adolescents et que nous voulions sortir, nous n’avons jamais renoncé au repas du shabbat.
Il y a quelques années, j’ai commencé à enregistrer un projet appelé Shirat Rabim (« Nombreux chants » NDLR), j’ai rassemblé des chants et des mélodies qui ont ému notre peuple depuis de nombreuses années, nous les avons transformés avec des arrangements modernes et nous les avons proposés à un public large et varié qui n’avait jamais été exposé à ces trésors. Dieu merci, le projet a connu un grand succès et nous avons récemment enregistré avec Tomer Hadadi le troisième album de ce projet qui contient uniquement des Psaumes.
Ce sont maintenant des albums d’or (un album d’or correspond à plus de 15000 exemplaires vendus NDLR) et il se trouve que ce qui a ému nos ancêtres parvient à émouvoir aussi la jeune génération. Je pense que la connexion aux racines est très importante, et pour que la fleur fleurisse au sommet de l’arbre, elle doit être connectée à la racine.
Il y a quelques années, j’ai commencé à enregistrer un projet appelé Shirat Rabim (« Nombreux chants » NDLR), j’ai rassemblé des chants et des mélodies qui ont ému notre peuple depuis de nombreuses années, nous les avons transformés avec des arrangements modernes et nous les avons proposés à un public large et varié qui n’avait jamais été exposé à ces trésors. Dieu merci, le projet a connu un grand succès et nous avons récemment enregistré avec Tomer Hadadi le troisième album de ce projet qui contient uniquement des Psaumes.
Ce sont maintenant des albums d’or (un album d’or correspond à plus de 15000 exemplaires vendus NDLR) et il se trouve que ce qui a ému nos ancêtres parvient à émouvoir aussi la jeune génération. Je pense que la connexion aux racines est très importante, et pour que la fleur fleurisse au sommet de l’arbre, elle doit être connectée à la racine.
Avec l’ancien président israélien Shimon Peres, 2012
IsraPresse : Vous soutenez la ministre de la Culture et des Sports, Miri Regev et sa loi pour la subvention des artistes loyaux envers Israël. Ne craignez-vous pas d’être mis de côté par vos pairs?
David D’Or : Je n’ai pas peur du boycott et ne peux pas tolérer ceux qui, juste pour présenter bien, disent des choses alors qu’ils ne comprennent pas la réalité dans laquelle nous vivons. Cela n’a aucun sens de subventionner un grand spectacle qui glorifie des terroristes meurtriers alors que nous sommes attaqués et saturés de haine.
Vous savez ce que cela signifie pour une famille dont le fils ou la fille a été assassinée par une ordure, que l’argent des impôts qu’ils paient, serve à monter un spectacle qui soit favorable au nom de l’assassin?
C’est inconcevable, même au nom de la liberté d’expression. Je voudrais voir les Etats-Unis, la plus grande démocratie du monde, subventionner un spectacle célébrant et louant Ben Laden, c’est impensable. Ici, dans la situation délicate de notre pays alors que de nombreux détracteurs du monde essaient de nous faire passer pour des fascistes, nous sommes censés lutter contre ce phénomène de toutes nos forces.
Je suis un chanteur qui chante la paix et l’amour et si l’on boycotte mes chansons, c’est alors à l’opposé de la logique. Confisquer l’art, c’est du fascisme et cela doit être combattu, mais pas en Israël qui est la seule démocratie au Moyen-Orient. Avant de nous boycotter, qu’ils condamnent l’Etat islamique décapiteurs de tête ou l’Iran qui lapide des femmes juste parce qu’elles se promenaient sans voile ou pendent en raison de l’orientation sexuelle de la personne.
Il y a assez de maux dans le monde qu’il faut combattre, mais pour une raison quelconque, la construction d’une maison à Jérusalem occupe le monde plus que le génocide en Syrie. Ceci est juste une représensation mensongère de la réalité à laquelle nous sommes confrontés.
Vous savez ce que cela signifie pour une famille dont le fils ou la fille a été assassinée par une ordure, que l’argent des impôts qu’ils paient, serve à monter un spectacle qui soit favorable au nom de l’assassin?
C’est inconcevable, même au nom de la liberté d’expression. Je voudrais voir les Etats-Unis, la plus grande démocratie du monde, subventionner un spectacle célébrant et louant Ben Laden, c’est impensable. Ici, dans la situation délicate de notre pays alors que de nombreux détracteurs du monde essaient de nous faire passer pour des fascistes, nous sommes censés lutter contre ce phénomène de toutes nos forces.
Je suis un chanteur qui chante la paix et l’amour et si l’on boycotte mes chansons, c’est alors à l’opposé de la logique. Confisquer l’art, c’est du fascisme et cela doit être combattu, mais pas en Israël qui est la seule démocratie au Moyen-Orient. Avant de nous boycotter, qu’ils condamnent l’Etat islamique décapiteurs de tête ou l’Iran qui lapide des femmes juste parce qu’elles se promenaient sans voile ou pendent en raison de l’orientation sexuelle de la personne.
Il y a assez de maux dans le monde qu’il faut combattre, mais pour une raison quelconque, la construction d’une maison à Jérusalem occupe le monde plus que le génocide en Syrie. Ceci est juste une représensation mensongère de la réalité à laquelle nous sommes confrontés.
IsraPresse : Subissez-vous des pressions contre vos spectacles à l’étranger?
David D’Or : Plus d’une fois des manifestations se sont tenues devant les salles de concert où j’ai joué. Je n’ai pas peur d’eux et je laisse parler la musique bien que soit vraiment désagréable. Ils se disent partisans de la paix, mais mènent des manifestations d’une violence terrible et contre qui? Contre l’artiste qui chante la paix, c’est tout simplement ridicule.
Avec la princesse de Taiwan, 2005
IsraPresse : Votre nouveau single Al Tefahed Laouf n’est pas sans rappeler un autre, Tishmor Al HaOlam Yeled (« Fais attention au monde, enfant ») chanté en 1994.
David D’Or : En tant que père de deux enfants, l’avenir me préoccupe beaucoup. Il semble que le monde avance dans de nombreux domaines, mais dan
s d’autres, nous sommes retournés plusieurs années en arrière. La réalité d’aujourd’hui est difficile et je prie sans cesse pour que nos enfants puissent vivre dans un monde meilleur.
s d’autres, nous sommes retournés plusieurs années en arrière. La réalité d’aujourd’hui est difficile et je prie sans cesse pour que nos enfants puissent vivre dans un monde meilleur.
IsraPresse : Préparez-vous un nouvel album ?
David D’Or : En effet, je travaille actuellement sur un nouvel album original. Comme les albums précédents, j’essaie d’inventer un nouveau style, je ne cherche pas à m’adapter à une mode mais à créer quelque chose d’innovant qui n’a pas encore été entendu avant.
Propos recueillis par Nelly Ben Israël
Nouveau single de David D’Or – « Al Tefahed Laouf »
Source IsraPresse