dimanche 28 février 2016

L’Iran déploie des centaines de terroristes Palestiniens sur le Golan



Se servant de la couverture du cessez-le-feu syrien qui est entré en vigueur ce samedi 27 février et du parapluie aérien russe, le Corps des Gardiens de la Révolution iranienne est parvenu, en définitive à installer secrètement des centaines de terroristes armés palestiniens sur la frontière syro-israélienne, pour faire face aux positions de Tsahal sur le Golan...



Les sources des renseignements militaires de Debkafile le révèlent en exclusivité.
Ces Palestiniens appartiennent à Al-Sabirin, une nouvelle organisation terroriste que sont en train de bâtir les Gardiens de la Révolution et le Hezbollah, dans les camps de réfugiés du Liban et dans la Bande de Gaza. Leurs agents ont recruté clandestinement les nouveaux terroristes parmi les jeunes Palestiniens qui ont fui le camp de réfugiés de Yarmouk, hors de Damas (8 kms) et ont cherché refuge au Liban.
Le Hezbollah a organisé leur retour en Syrie par le sud du Liban – mais pas sans les avoir auparavant entraînés et armés pour des opérations d’infiltration en profondeur à l’intérieur d’Israël, afin d’y mener des attentats devant provoquer des pertes massives contre des positions de Tsahal, des autoroutes et des centres civils.
Ainsi l’Iran et le Hezbollah ont été, en mesure de réaliser, en définitive, l’un des objectifs les plus chers de leur incorporation dans la guerre civile en Syrie, précisément, de disposer d’une force terroriste fidèle stationnée juste à la frontière d’Israël.
Les planificateurs de l’armée israélienne ont pourtant été jusqu’au bout pour empêcher que cela se produise. En décembre dernier, Samir Quntar, après avoir reçu l’ordre de Téhéran et du Hezbollah d’instaurer un réseau palestino-druze sur le Golan, a été éliminé à Damas.
Onze mois plus tôt, le 18 janvier, une frappe aérienne israélienne a touché une avant-garde des armées syrienne et iranienne en reconnaissance sur le Golan, en quête de localisations servant de tremplins pour des escadrons terroristes du Hezbollah pouvant frapper à travers la frontière contre des cibles israéliennes. Les deux officiers supérieurs de ce groupe de reconnaissance, le Général iranien Allah-Dadi et Jihad Moughniyeh du Hezbollah ont été tués avec d’autres membres de premier plan.
Le brouhaha dans l’élan vers la trêve syrienne, couplé à la présence protectrice de l’armée russe, ont finalement donné à la République Islamique et à son supplétif libanais l’occasion de mystifier les renseignements israéliens et de faire avancer secrètement une force terroriste à portée de frappe contre Israël. 
Cette découverte est l’une des causes de l’appel urgent du Premier Ministre Binyamin Netanyahu au Président Vladimir Poutine, mercredi 24 février, deux jours avant que le cessez-le-feu n’entre en vigueur. Il a rappelé aux dirigeant russe les points d’entente obtenus, concernant le déploiement de terroristes pro-iraniens à la frontière syro-israélienne.
Il a aussi envoyé à Moscou son émissaire Dore Gold pour intercéder auprès des responsables russes.Les réponses de Poutine aux démarches d’Israël sont restées vagues et évasives, du style d’une promesse d’étudier les raisons de leurs plaintes.
Il a aussi tenté de duper Netanyahu en invitant le Président Reuven Rivlin pour une visite d’Etat en Russie. Poutine a promis de profiter de l’occasion pour émettre un engagement solennel de la Russie qu’elle maintiendrait la sécurité d’Israël, dans une tonalité telle qu’il ne laisserait aucun doute pour Téhéran, quant au soutien de Moscou envers l’Etat Juif.
Cette visite de Rivlin est prévue pour le 16 mars.
Mais il est parfaitement clair que le Premier Ministre et le Ministre de la Défense Moshe Ya’alon ont été trop lents à s’emparer de cette nouvelle menace terroriste que l’Iran a stationné juste à la frontière d’Israël. Maintenant, ils ont les mains liées, selon les sources de Debkafile.
Une opération de Tsahal pour évincer le réseau palestinien pro-iranien Al-Sabirin  du Golan syrien, avant qu’il ne s’y enracine, exposerait Israël à l’accusation de mettre en péril ou même de saboter le cessez-le-feu syrien intrinsèquement fragile, qui a été initié conjointement par les Etats-Unis et la Russie.


DEBKAfile Reportage Exclusif  27 Février 2016


Source JerusalemPlus