lundi 19 octobre 2015

Tel-Aviv restreint l’accès des adultes aux écoles par peur des attentats


À Tel-Aviv, des mesures contre le risque d'attentats accru dans les écoles. (AFP/JACK GUEZ)

La municipalité de Tel-Aviv a interdit l’accès des écoles aux employés chargés de l’entretien et du nettoyage pendant les heures où les élèves sont présents, en raison de la vague de violences en Israël, a indiqué un porte-parole dimanche. La mesure concerne « aussi bien les (employés) juifs que les arabes », a-t-il dit...



Cette décision a été prise sous la pression des parents qui s’inquiètent de possibles attentats contre les élèves, a dit la radio publique. Elle risque de concerner surtout des Arabes israéliens, qui constituent la grande majorité du personnel non-enseignant, a ajouté la radio.
Les Arabes israéliens (17,5% de la population) sont les descendants des Palestiniens restés sur le territoire israélien après 1948. Ils sont citoyens israéliens et largement solidaires de Judée-Samarie.
Au moins une demi-douzaine d’autres municipalités israéliennes ont pris une mesure similaire, a rapporté la radio.
La Judée-Samarie et Jérusalem sont en proie depuis le 1er octobre à une flambée de violences qui fait craindre une nouvelle intifada.
L’un des traits caractéristiques de cette escalade est une vague d’attaques à l’arme blanche de Palestiniens (et dans une bien moindre mesure d’Arabes israéliens) contre des Israéliens et des juifs. Ces violences ont gagné jusqu’au coeur d’Israël.
« Les employés peuvent effectuer leur travail comme d’habitude en dehors des heures de classe. En cas d’urgence, ils peuvent entrer dans les établissements scolaires durant les heures de cours, à condition d’obtenir l’autorisation du département municipal chargé des questions de sécurité », a dit le porte-parole de la municipalité de Tel-Aviv.
Les pressions exercées par les parents d’élèves se sont traduites récemment par des grèves dans des écoles de Jérusalem pour obtenir la prolongation des heures de travail des gardes jusqu’à la fin des cours. Le gouvernement a cédé et annoncé que des crédits avaient été débloqués pour payer les heures supplémentaires des gardes.


Source 45enord.ca