La communauté des exilés iraniens aux Etats Unis se désintéresse de la réponse israélienne à l'accord nucléaire signé entre Americains et Iraniens, mais s'avère plutôt enthousiaste quant à la gaufre israélienne, qu'ils achètent de plus en plus...
Le goût israélien a toujours été apprécié, mais ces dernières années on peut dire qu'Israel se fait remarquer en matière culinaire, grâce à son innovation, sa variété et sa qualité, mais aussi grâce à sa capacité d'exporter des produits cashers, ce qui attire les gens souffrant de différentes allergies préférant cette nourriture sous supervision, mais aussi les Musulmans soucieux d'une nourriture halal.
Ces groupes affectionnent l'étiquette casher sur les produits israéliens.
L'exportation de produits et boissons israéliens représente pour la première moitié de l'année 2015 environ 454 millions de dollars, une baisse de 8% comparé à la même période de l'année passée. En 2014, les produits alimentaires exportés représentaient 945 millions de dollars, un chiffre qui a quasiment doublé depuis l'année 2000.
A la recherche du goût israélien en Extrême-Orient
"L'année dernière nous avons eu des acheteurs venus d’Extrême-Orient (Taiwan, Chine et Japon) en Israël à la recherche de substituts de riz, et il ne nous en manque pas," raconte Caroline Naveh, directrice de la restauration à l'Institut de la Coopération Internationale et de l'Exportation israelienne (IEICI).
Selon elle, beaucoup de plats israéliens seront présentés à la Semaine israélienne, qui se tiendra à Taiwan en novembre, et qui comprendra aussi une marque de thé israélien qui se vendra probablement en Chine.
"C'est comme vendre des glaces à des Eskimos. les acheteurs locaux nous demandent de leur proposer des 'ptitim' (pâtes israeliennes en forme de riz) et du couscous, et en fonction du succès de cette Semaine israelienne à Taiwan, ils choisiront leurs produits israéliens.
Ils veulent que nous leur proposions des produits qui remplaceraient le riz, mais avec une valeur nutritionnelle satisfaisante, pour avoir des repas variés et tester de nouveaux goûts," explique Naveh.
"Au Japon des acheteurs m'ont dit, 'nous savons que vous avez toutes les variétés possibles, que nous trouvons tout en Israël, et c'est peu dire', " confie-t-elle, avec fierté. " Nous avons remarqué qu'ils recherchent de nouvelles opportunités. Ils sont ouvert à de nouvelles idées et souhaitent importer de chez nous.
"Le problème politique ne les concerne pas en Extrême-Orient," affirme-t-elle. "Ils ont un grand respect pour la pensée juive et israélienne et cherchent à faire du business avec nous".
La gaufre à la noix de coco
Revenons aux gaufres israéliennes. Liora Birnhack, propriétaire de la compagnie Manamim, explique que 15% de la production de sa société va à l'exportation, et que ses clients principaux sont les Etats Unis pour les produits cashers, mais aussi plus récemment les exilés iraniens. La compagnie concentre ses efforts sur l'Extrême-Orient en proposant de nouveaux parfums: des gaufres aux goût ananas, mangue et noix de coco.
"Jusqu'à présent, le marché japonais nous convenait moins, parce que la culture japonaise consiste à vendre en petite portion," dit-elle. "mais des chaîne de vente en gros comme la compagnie Costco ont pénétré le marché récemment, et introduit la mode des plus gros emballages, depuis nous travaillons avec eux en exportant nos produits."
Le houmous Israélien au Kazakhstan
Un autre plat peut être plus identifié à l'export Israélien, le houmous, se vend presque partout dans le monde. Adi Kauftell, directrice marketing à Miki Delicatessen, remarque que la pâte de pois chiche de sa compagnie s'exporte dans des dizaines de pays comme le Canada, les Etats Unis, l'Europe et l'Extrême-Orient avec quelques 300 tonnes exportées dans ces pays.
"Notre produit le plus vendu est le houmous" dit-elle "Le houmous se vend partout dans le monde et est considéré comme un produit sain avec de bonnes valeurs nutritionnelles. Il convient aussi aux végétariens. Le Kazakhstan par exemple est un de nos nouveaux clients. Nous travaillons avec eux depuis 4 ans".
Le vin israélien est aussi très populaire dans le monde. Arnon Harel, directeur marketing de l'établissement vinicole Golan Heights, affirme que qa société exporte vers 32 pays à travers le monde environ 1 million et demi de bouteilles par an.
Il est important de remarquer que le succès de l'export israélien dans l'industrie alimentaire ne va pas de soi, puisque le marche israélien est considéré comme relativement cher comparé au reste du monde.
"Nous sommes chers à cause de nos coûts de production", explique Caroline Naveh. " mais nous pensons et à juste titre que nous sommes meilleurs. Nous répondons aux standards, nos emballages sont de bonne qualité et les produits israéliens sont biens vus dans le monde, ce qui permet d'exporter malgré des prix relativement élevés".
Source I24News