lundi 1 septembre 2014

La police recommande de lancer des poursuite judiciaires contre l'ancien chef d'état-major Gabi Ashkenazi !


Affaire Harpaz : La police a décidé de recommander l'inculpation de l'ancien chef d'état-major Gabi Ashkenazi, en raison de son implication dans l'affaire Harpaz. C'est maintenant au procureur général Yehuda Weinstein de prendre la décision.Cette semaine, une réunion aura lieu entre les responsables de la division des enquêtes de la police, le procureur général et le procureur de la République Shai Nitzan...
 
Lors de cette réunion, la police expliquera pourquoi elle pense qu'il faut inculper l' ancien chef d'état major de Tsahal Gabi Ashkenazi, l'ancien porte-parole de Tsahal Avi Benayahu, le chef adjoint de l'état-major le colonel Erez Weiner et Boaz Harpaz lui-même. A la fin de la réunion, seul le procureur général décidera si oui ou non il faut poursuivre ses personnalités devant la justice.
 
Pour ceux qui ne se souviennent plus de cette affaire, voici un résumé :
 
En 2010, Harpaz approche Ashkénazi, qui le connaît, il lui affirme être en possession d’informations sur de malveillants projets d’Ehoud Barak à son égard. A l’époque, les deux hommes sont en pleine « guerre ouverte » et le chef d’état-major juge donc ces révélations suffisamment plausibles pour demander à Viner de s’en occuper. Viner et Harpaz travaillent alors de concert jusqu’en août, où le faux document est transmis à la presse.
Ashkénazi prend connaissance de ce document au mois de mai et le tient pour vrai, mais demande malgré tout à Viner de s’en tenir à l’écart. « Laisse tomber. N’aie rien à voir là-dedans », lui intime-t-il au téléphone. Il lui demande également de ne pas communiquer ces informations à d’autres hauts-gradés, pour épargner « leur temps et leurs inquiétudes » à ce sujet. Mais le rapport souligne par ailleurs qu’Ashkénazi savait qu’Harpaz rassemblait des informations sur les activités de l’équipe de Barak, et connaissait également le rôle de Viner.
Le contrôleur d’Etat reproche également à l’ancien chef d’état-major de ne pas avoir pris contact avec Barak ou Galant au sujet de ces allégations et de ne pas avoir fourni le document Harpaz aux plus hautes instances juridiques, ou encore au Premier ministre. Il aurait dû, avance le rapport, faire plus activement cesser les agissements d’Harpaz et Viner. Le ministre de la Défense ne ressort pas non plus blanchi du rapport. Il est notamment accusé d’avoir cherché à saboter le pouvoir d’Ashkénazi en annonçant, plus de dix mois à l’avance, qu’il ne serait pas reconduit dans ses fonctions une année supplémentaire, alors qu’aux dires du général, ce dernier n’aurait rien demandé.
Et lorsqu’un communiqué, repris par Aroutz 1, suggère une telle prolongation, Barak va jusqu’à demander à son porte-parole de démentir l’information auprès de différents journalistes et d’attribuer l’erreur au général de brigade, Avi Benayahou, alors porte-parole de Tsahal. Ce dernier, qui dira plus tard avoir été « profondément humilié », récuse immédiatement ces accusations et refuse d’être entraîné « dans de mesquines calomnies ». En clair, la guerre entre Barak et Ashkénazi a causé de profonds remous dans l’establishment militaire et même, des agissements criminels de la part de leur entourage. De quoi gravement porter atteinte à leurs carrières politiques respectives.
 
Source Koide9enisrael et JerusalemPost