lundi 12 mai 2014

L’Israélien Idam Raichel : parfait exemple de pop mondialisée


Jusqu’à ce qu’on m’en fasse la promotion, je n’avais jamais entendu parler de l’Israélien Idan Raichel, que l’on décrit comme une superstar de la musique. Une autre trou s’ajoute à ma culture. Pour le combler, deux solutions: écouter sa production ou même se présenter ce dimanche au théâtre Saint-Denis où il fait escale...


 
Claviériste, chanteur, compositeur, réalisateur israélien s’est élevé au statut de superstar de la musique. Il a collaboré avec Alicia Keys, India Arie, Mayra Andrade du Cap Vert, Marta Gomez de Colombie, Ana Moura du Portugal, le contreténor Andreas Scholl, Vieux Farka Touré, etc. On qualifie l’Idan Raichel Project de tour de force multiethnique qui a changé la musique populaire d’Israël à sa création en 2003 », on clame son succès planétaire.

Y a-t-il lieu de se pâmer à notre tour ?

Oui, le succès est véritable. Une écoute attentive de son album Quarter To Six (sous étiquette Cumbancha) infirme ma perception du «tour de force multi-ethnique». En 2014, la pop mondialisée consiste à maintenir les fondements de la chanson pop et l’orner de patrimoine. C’est exactement ce que fait Idan Raichel. Changez l’hébreux pour l’anglais, retirez les folklores ashkénazes, yéménites, sépharades et autres cultures périphériques (antillaises, afraicaines) des arrangements et vous avez au finish de la pop archi-prévisible,des power ballades et des chanson up tempo comme en composent Sting et consorts depuis belle lurette.
Qu’on soit en Chine, au Japon, en Corée, en Russie ou en Israël, le fondement de la pop culture reste le même qu’en Amérique.
«Au cours de la dernière décennie, le Idan Raichel Project est devenu la trame sonore de l’Israël d’aujourd’hui», nous dit le communiqué annonçant sa venue à Montréal aux côtés d’une dizaine de musiciens. Aucun mal à le croire.

Source La Presse