jeudi 29 mai 2014

L’extension du terrorisme à partir de la Judée-Samarie : tel est l’objectif avoué du Hamas !

 
 
Le chef de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas est occupé ces jours-ci à essayer de persuader l’Occident d’accepter sa récente réconciliation avec le Hamas. Le chef du Fatah cherche surtout à convaincre du bien-fondé de cet accord avec le mouvement islamiste, principalement parce que l’Autorité palestinienne est presque entièrement dépendante de l’aide financière américaine et européenne...



Se voulant rassurant, il a affirmé que ce gouvernement d’union n’affectera pas le processus de paix, qu’il reconnaîtra le droit d’Israël à exister et renoncera à la violence. Affirmations aussitôt vigoureusement démenties par les dirigeants du Hamas, qui affirment qu’ils ne renonceront pas à la lutte armée et que leur mouvement a l’intention de poursuivre « le jihad » contre Israël : « la réconciliation consistera effectivement à consolider la résistance… d’une Intifada à l’autre jusqu’à la libération de la Palestine », a ainsi déclaré Khaled Meshaal, le chef du bureau politique du Hamas. Quant à Musa Abu Marzouk, le vice-président du bureau politique du Hamas a affirmé que leur mouvement ne reconnaîtra jamais Israël. « Il s’agit d’une ligne rouge qui ne peut être franchie », a-t-il dit.

« Nos roquettes peuvent atteindre Tel-Aviv »

Khaled Meshaal et Mahmoud Zahar, ont tous deux clairement fait savoir que leur mouvement avait l’intention de poursuivre les actions de « résistance » contre Israël même après la formation du gouvernement d’union nationale, confirmant que l’organisation politique n’a aucune intention de changer son idéologie dans le sillage de cet accord. Pas plus que le Hamas n’a l’intention de démanteler son aile militaire, Izaddin al-Kassam, ont-ils souligné. « Quel serait le fou capable d’aller dans les groupes de résistance pour leur demander de déposer leurs armes. Qui oserait le faire ? », a ainsi tonné Zahar. Avant de révéler que le Hamas envisage même de profiter de cet accord d’unité pour mener des attaques terroristes contre Israël à partir des territoires palestiniens.
Pire encore, une fois qu’ils y auront mis le pied, ils cibleront les Palestiniens qui « collaborent » avec Israël, a-t-il ajouté. « Qui a dit que ceux qui travaillent dans les forces de sécurité du Fatah en coordination avec Israël resteraient en poste indéfiniment ? », a-t-il également demandé. Un message d’avertissement adressé à Abbas, dont les forces de sécurité sont financées par les Occidentaux et qui a maintes fois promis de maintenir une coordination sécuritaire avec les Israéliens. « Nous croyons en ce qui a été mentionné dans le Coran : que la Palestine, toute la Palestine, sera libérée », a-t-il ajouté. « L’entité israélienne doit s’attendre à plus d’actions de la part du Hamas, maintenant que nos roquettes peuvent atteindre Tel-Aviv ».
La communauté internationale semble disposée à conclure que l’accord d’union avec le Hamas est une chance pour renforcer le processus de paix et parvenir à une solution à deux Etats comme le suggère Abbas. Elle reste sourde aux déclarations d’intention du Hamas convaincu que l’accord d’union avec le Fatah sera l’occasion pour lui d’étendre son pouvoir au-delà de la bande de Gaza, de prendre le contrôle de l’Autorité palestinienne et de la Cisjordanie afin de commettre d’autres attaques terroristes contre Israël à partir de ces territoires. Si l’administration américaine et l’UE voulaient aider cette organisation terroriste à atteindre ses objectifs et lui faciliter la tâche, ils ne s’y prendraient pas autrement.

Source JerusalemPost