jeudi 18 avril 2013

Ni arabes ni noirs devant Shimon Peres, la SNCF devra s'expliquer



En mars dernier, Shimon Peres, le Président israélien arrive en France pour une visite de quatre jours, au cours de laquelle il rencontrera notamment Francois Hollande et Laurent Fabius. Son train arrive de Bruxelles en gare du nord le 8 mars au matin. On sait depuis que des salariés arabes, noirs, de la société ITIREMIA , le prestataire bagagiste de la SNCF, ont été écartés de leur lieu de travail habituel, des faits révélés par le syndicat Sud rail. Dès les faits connus, on fait porter à Israël la responsabilité de la mise à l'écart discriminatoire de ces salariés, officiellement pour des raisons de sécurité : "ni arabes, ni noirs pour le Président israélien", peut-on lire sur de nombreux sites internet.

Un des contrôleurs du Thalys, dans lequel avait pris place le Président israélien, se serait vu refuser l'accès à sa voiture parce que métis.
La SNCF a renvoyé la responsabilité, dans un premier temps, sur l'ambassade d'Israël et les services de sécurité.

L'ambassade, qui a réfuté toute demande en ce sens, a par ailleurs précisé que les bagages de Shimon Peres étaient arrivés..par la route et n'avaient donc, en aucun cas, besoin d'être déchargés à la gare.
Fin mars, le directeur général d' ITIREMIA confirme la "discrimination au faciès" officiellement " par précaution et pour protéger les salariés de vexations qu’ils auraient pu subir de la part du Service de protection des hautes personnalités et/ou du corps diplomatique".
Selon Sud Rail, en fait, ce serait la SNCF qui aurait transmis à son prestataire des instructions en ce sens mais..la SNCF nie et annonce une enquête interne.

En attendant, il suffit de surfer sur internet pour voir, une fois de plus, l'association faite entre deux mots : Israël et Racisme, qui fleurit sur bon nombre de sites.
Des dommages importants pour l'image d'Israël et de Shimon Peres; il serait bon que Guillaume Pépy, le Président de la SNCF livre rapidement les conclusions de la commission d'enquête ou "passe la main" à une commission indépendante.
Durant son séjour à Paris , le 10 mars, Shimon Peres a rencontré une délégation d'une vingtaine d'imams et de responsables musulmans français.

Source Israel Infos