Issue d'une famille juive originaire de Pologne, Stéphane Bern s'est confié à Audrey Crespo-Mara pour Sept à huit, passant en revue son enfance avec une mère "exigeante", pour laquelle il devait atteindre la "perfection"........Portrait.........
Dans la famille Bern, les exigences envers les enfants sont hautes. Star du petit écran depuis plusieurs années avec des émissions cultes comme Secrets d'Histoire, le public pensait tout savoir de Stéphane Bern, le Monsieur patrimoine d'Emmanuel Macron, mais aussi, l'un des plus célèbres spécialiste des têtes couronnées, notamment européennes, qui a commenté ces dernières années les plus grandes unions royales.
Mais lorsqu'il s'agit d'évoquer sa vie personnelle, et notamment son enfance à Lyon, il se fait plus discret. Mais dans l’ancien collège royal et militaire de Thiron-Gardais, en Eure-et-Loir, pour lequel il a quitté Paris, il n'a pas hésité à lever le voile sur ce passé, avec émotion.
Stéphane Bern s'en est "pris plein la figure"
Un lieu où il a récemment reçu Audrey Crespo-Mara pour le portrait de la semaine dans Sept à huit, dimanche 9 janvier.
L'occasion pour l'ancien rédacteur en chef du magazine Dynastie, qui a officialisé son amour en juin dernier avec un certain Yori Bailleres, de se confier sur son enfance.
Né de parents juifs originaires de Pologne, il reconnaît ne pas avoir eu une enfance des plus tendres, avec une mère, nommée Melita Schlanger, qui était "très exigeante".
"Ma mère avait été élevée par un père prussien, donc je peux vous dire qu'il fallait que ce soit la perfection", admet-il, précisant s'en être "pris plein la figure" lorsque sa mère, traductrice et interprète polyglotte, lui faisait réviser ses leçons.
"Je n'ai pas connu de jour sans prendre une gifle"
S'il
assure ne pas avoir été "un enfant martyr", Stéphane Bern reconnaît avoir été "un enfant battu, quand c'était nécessaire". "Parce qu’à l'époque, les châtiments corporels existaient. Et je n'ai pas connu de jour sans prendre une gifle", reconnaît l'animateur, qui toutefois, "adorait [sa] mère".
"Mais en même temps je ne lui en ai jamais voulu parce qu'elle m'a donné beaucoup d'amour, et beaucoup de tendresse aussi", précise-t-il.
Elle est morte en 1992 des suites du diabète, et Stéphane Bern lui rendra hommage en créant la fondation Melita-Bern-Schlanger, qui lutte contre cette maladie, tandis que sa mère "est là, tous les jours" avec lui, comme il l'a précisé, ému, à Audrey Crespo-Mara : "Mes morts vivent avec moi. Je vis avec mon Panthéon."
Son goût pour les grandes heures et les têtes couronnées lui vient de son enfance quand il a voulu échapper à la réalité d’une famille dont il était persuadé qu’elle n’était pas la sienne.
Source Programme TV
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