D’après des informations qui circulent, la Banque d’Israël aurait donné aux banques locales l’instruction d’accepter les profits générés par les activités relatives aux cryptomonnaies tant qu’ils ne sont pas relatifs à des affaires criminelles. Le but de cette disposition est de renforcer les mesures de lutte contre le blanchiment d’argent......Détails.......
La Banque centrale d’Israël accorde une liberté aux banques locales
Selon
un récent rapport local, la banque centrale d’Israël (BCI) a distribué un document qui porte sur le blanchiment d’argent et d’autres crimes financiers. Dans le document, la BCI a insisté sur le fait qu’elle souhaite mettre à niveau les règles qui sont imposées aux sociétés de cryptomonnaies. Concrètement, la BCI demande aux banques locales de ne pas rejeter les profits générés par les opérations en cryptomonnaies.
Toutefois, ce ne sont pas toutes les opérations qui sont valides. En effet, dans le document, la BCI a établi une liste de conditions que les banques doivent vérifier avant de valider les transactions relatives aux actifs numériques.
Elles doivent tenir compte de la nature des fonds initiaux et de la classification des risques.
À propos de cette nouvelle disposition, Ron Tzafrati, vice-président des finances et de la réglementation de la bourse de cryptomonnaies Bit2C, a déclaré : « d’une part, la BCI reconnait enfin l’obligation des banques de procéder à une évaluation et à une gestion des risques.
D’autre part, elle laisse une large discrétion aux banques afin qu’elles continuent de refuser dans de nombreux cas certaines opérations en raison du risque de blanchiment d’argent qu’elles présentent ».
Le cas inoubliable d’Esther Freeman
Quand
on s’intéresse à la nouvelle législation en matière de cryptomonnaies en Israël, il convient de s’intéresser au cas d’Esther Freeman.
En 2013, cette Israélienne retraitée avait investi dans les actifs numériques avec un montant de 3 240 dollars en BTC.
Huit années plus tard, grâce à la croissance du prix de la principale cryptomonnaie, elle a multiplié son investissement par 100. Cependant, la Bank Hapoalim – l’une des principales banques du pays – avait refusé d’accepter le dépôt des 324 000 dollars qu’elle avait transféré depuis la bourse de cryptomonnaies.
La banque avait estimé que la source des fonds pourrait être liée au « blanchiment d’argent ou au financement du terrorisme ».
Afin d’entrer en possession de ses fonds, Mme Freeman avait désigné un avocat et avait tenté une action en justice contre la banque.
Dans le cadre de cette affaire, les juges ont trouvé que la banque n’avait pas le droit de restreindre l’activité du compte de la cliente uniquement parce qu’elle a un lien avec les cryptomonnaies.
En Israël, les données vont changer en ce qui concerne les cryptomonnaies.
En effet, la banque centrale du pays a interdit aux banques locales de refuser les profits générés par les investissements en cryptomonnaies de leurs clients. Tendons-nous vers une acceptation définitive des actifs numériques dans le secteur financier du pays ?
Source Coin Tribune
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