Le journal de Renia, surnommée la « Anne Frank » polonaise, s’étend sur une période de quatre ans.
Le récit commence en janvier 1939, alors que Renia est âgée de 15 ans. Elle raconte ses préoccupations d’adolescente, l’école, ses meilleures amies, ses rêves d’avenir.
Elle rêve de devenir poète et parsème son journal de vers de sa composition. Mais elle est juive, elle vit en Pologne et c’est le début de la guerre. Autour de l’adolescente, l’étau se resserre et le danger se rapproche.
L’horreur finira par la rattraper en juillet 1942 lorsque, cachée par la famille de son petit-ami, Zygmunt Schwarzer, elle sera dénoncée et tuée par la Gestapo. Toutefois si Renia aborde des sujets de plus en plus graves au fil des pages, elle raconte aussi des moments de bonheur fugace ainsi que ses sentiments pour le beau Zygmunt.
C’est ce dernier qui, rescapé d’Auschwitz, récupérera le document à la fin de la guerre et le remettra à la mère de l’adolescente assassinée.
Emigrée aux Etats-Unis, la mère de Renia ne trouvera pas le courage de le lire. Le journal passera ensuite des décennies dans le coffre d’une banque.
Aujourd’hui, près de 80 ans plus tard, il est publié dans le monde entier grâce à la sœur de Renia et à la fille de celle-ci qui ont souhaité en faire un acte militant contre le nationalisme et l’antisémitisme encore malheureusement présents de nos jours.
Un témoignage exceptionnel, inédit, déchirant et éprouvant.
Source S2P Mag
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