dimanche 12 janvier 2020

Viry est désormais un lieu de Mémoire à part entière


Créée en 2015 à Viry par un petit groupe de citoyens, l’association Memorallem a pour but de perpétuer le devoir de mémoire concernant les grands faits tragiques et les massacres de masse du XXe siècle, à commencer par ceux de la Seconde Guerre mondiale.......Détails.......



Une étape pour évoquer le destin de Marianne Cohn

Ce lieu dédié à la mémoire a été inauguré le dimanche 16 juin 2019, en présence de nombreuses personnalités et élus. 
Cette journée a aussi permis de mettre au grand jour l’important travail de recherche mené par l’association, avec l’évocation des circonstances précises de l’interception de Marianne Cohn et de 32 enfants juifs sur le territoire de la commune de Viry le 31 mai 1944. 
Des recherches qui mirent aussi en lumière le rôle important joué par trois résistants virois, Joseph Fournier, Emile Barras (Justes parmi les Nations) et Raoul Fournier (Juste de l’Ombre).
Une journée où il fut également question de l’emprisonnement à l’hôtel Pax d’Annemasse, le siège de la Gestapo, des 34 personnes arrêtées, de l’action de Jean Deffaugt, le maire d’Annemasse, dans le sauvetage des enfants, de la libération de Joseph Fournier ou de l’assassinat de Marianne Cohn. 
Grâce au travail de Memorallem, Viry devient désormais un lieu de Mémoire à part entière et une étape incontestable pour évoquer le destin tragique de Marianne Cohn.

Une cérémonie en lien avec le maquis des Glières en mars

Un nouveau lieu qui ouvre des pistes de travail en direction des jeunes et de la population. 
Lors de cette AG, il fut aussi question des projets de l’association, avec une cérémonie en lien avec le maquis des Glières au Jardin de la Résistance, fin mars 2020, la venue à Viry d’un spectacle de Françoise Sliwka intitulé « Parler de toi, Marianne », la mise au point de supports pédagogiques sur ce sujet à destination des écoles de Viry ou une rencontre œcuménique autour de la mémoire de Marianne Cohn et du sauvetage des Juifs de France.

Quelques heures pour une évasion possible

Transféré de Viry à la colonie de vacances de Bois-Salève, à Étrembières, le groupe composé de Marianne Cohn et des 32 enfants a été ensuite laissé sans surveillance. Il est 20 heures. 
Durant quelques heures, il était possible de tenter le passage de la frontière suisse, distante de quelques centaines de mètres seulement. 
Entre crainte et hésitation, l’opération n’est finalement pas tentée, et les Allemands reviennent en nombre dans la colonie à deux heures du matin pour arrêter tout le monde.

Source Le Messager
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