« Ce sont des gens d’un certain âge qui ont certaines pratiques, et ont bien voulu, nous communiquer une tonne d’expérience et une foule de techniques et attitudes, qu’il serait difficile de dénombrer ici », déclare un participant.
Les blessures par balles, les attaques cardiovasculaires, les chirurgies de cancers pour ne citer que ceux-là n’ont plus aucun secret pour ces hommes de santé sélectionnés dans tous les coins du pays.
En effet, le contexte actuel dans lequel se situe l’État du Cameroun, était une raison de plus pour ces médecins de savoir comment se comporter en situation d’urgence.
« Ce qui nous a beaucoup intéressé, c’est de voir comment on a géré led catastrophes d’urgences chirurgicales. C’est très important. Ici à l’hôpital central, parfois, on nous amène beaucoup de cas.
On nous a montré comment s’organiser afin de pouvoir sauver autant de vies humaines que possible », confie Boula Evelyne Cécile Collette, infirmière supérieure exerçant à l’hôpital central de Yaoundé.
Pour le Professeur Pierre Joseph Fouda, directeur de l’hôpital central de Yaoundé “Ce séminaire vient donc à point“: « C’était une formation qui est très importante.
Elle a porté essentiellement sur la gestion des urgences. Vous savez que l’hôpital central a accueilli un certain nombre de situation d’urgence. En commençant dans le passé avec la catastrophe de Nsam, jusqu’à tout récemment, la catastrophe d’Eseka sans compter, les hécatombes que nous avons dans nos routes et les accidents de la ville (Moto, taxi etc…). Gérer ces accidents n’est pas toujours évident.
Naturellement, vous savez que nous attendons le Chan en 2020 et la Can en 2021. Nous devons nous y préparer. Tout récemment, le Minsanté a organisé une réunion, où nous devions simuler les urgences dans une situation de catastrophe dans la ville de Yaoundé. Ce séminaire vient donc à point et rentre donc dans ce cadre là. »
En plus de la formation théorique, les apprenants ont aussi procédé à la pratique. Le séminaire tenu à l’hôpital central de Yaoundé, a trouvé un cadre idéal pour pratiquer des interventions chirurgicales.
D’après le Professeur Pierre Joseph Fouda, « Cela n’a pas seulement été une formation théorique.
Elle a aussi été pratique dans la mesure où on est entré au bloc opératoire. On a opéré des malades et tout s’est passé dans de très bonnes conditions. Je suis heureux que la hiérarchie ait choisi l’hôpital central ».
A titre de rappel, ce n’est pas la première fois que l’ambassade d’Israël s’illustre dans le domaine de la formation en cas d’urgence sanitaire.
Par le passé, suite à la détection d’une épidémie de virus d’ Ebola l’ambassade d’Israël au Cameroun avait fait venir des experts israéliens qui ont outillés le personnel de santé sur la prise en charge des urgences des personnes infectées.
Si cette séance de travail a été possible, c’est grâce à la coopération multipartite entre les ambassades de France, d’Allemagne et d’Israël au Cameroun.
Cela n’a par ailleurs pas été manqué d’être souligner par les trois ambassadeurs présent au cours de la cérémonie de clôture, présidée par le Secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Santé Alim Ayatou.
Source Cameroon Info
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