Archéologues et défenseurs du patrimoine, dans le monde et à Gaza, ont réussi à stopper la destruction déjà avancée d'un site vieux de 5.000 ans, sans garantie de sauver ce qui en reste......Détails........
L'archéologue Palestinien Moain Sadeq a déclaré : "Ce site de Tell es-Sakan est un site unique, c'est probablement la seule cité Cananéenne fortifiée du sud de la Palestine, occupée sans discontinuer de 3.200 à 2.000 av. J.-C".
Koide9enisrael avait publié un article sur ces destructions fin septembre (Lire l'article ici).
Depuis sa découverte en 1998, les bulldozers n'ont pas chomé afin de raser les vestiges de cette cité datant de l'âge du bronze ancien.
Le but de ce chantier est de construire sur ce site des immeubles destinés aux fonctionnaires des terrorites islamistes du Hamas mais aussi, probablement, de faire disparaitre toutes traces de l'histoire de la terre d'Israël, comme l'ont fait les terroristes de Daesh dans d'autres régions du monde.
Les travaux ont été arrêtés mais pour combien de temps ?
Ce n'est malheureusement pas la première fois que ce site est ravagé.
En 1998, les pelleteuses avaient commencé les destructions pour construire des tours d'habitations mais les archéologues avaient fait arrêter les travaux.
Les archéologues Palestiniens mais aussi Français ont quitté les lieux en 2000 en raison du danger pour leur vies.
Le site de Tell es-Sakan fait environ 300 mètres de diameter mais probablement plus, sauf que les fouilles n'ont jamais pu aller au terme de l'étude.
Le sable qui le recouvre cache un site très important contenant des vestiges de fortifications, de maisons.
C'est une véritable ville, "une ville royale", selon Sadeq.
Elle se situait sur une route côtière reliant l'Egypte et le pays de Canaan, ce qui en faisait une ville hautement stratégique.
Les vestiges les plus anciens remontent à plus de 1000 ans avant les pyramides, ils se composent de restes d'habitations, de céramique et de fragments de pendentifs.
Au lieu de declarer Jérusalem et Hébron comme étant des villes Islamiques, l'UNESCO ferait mieux de sauver Tell es-Sakan !
Source Koide9enisrael
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