Un nouvel album et L’Olympia en novembre pour le chanteur israélien Asaf Avidan. Rencontre avec un artiste à l’âme voyageuse......Interview.......
Madame Figaro. - Le principal trait de votre caractère ?
Asaf Avidan. - Obstinément rivé sur la recherche de l’espoir. Comme le Phénix, je renais de mes cendres.
Celui dont vous êtes le moins fier ?
Un brin d’égoïsme.
Celui que vous détestez chez les autres ?
Les bavards centrés sur leur nombril, qui s’expriment coûte que coûte et n’apportent rien à la société.
Le jour où vous avez décidé de devenir un artiste ?
En faisant mon service militaire, à 18 ans, je me suis mis à écrire des poèmes à la file, ce qui a apaisé toutes mes anxiétés. Plus tard, j’ai rassemblé mes impressions et je me suis orienté vers le film d’animation avant de me lancer dans la musique.
Pour composer, il vous faut ?
Trois premières notes, sur ma guitare ou un piano.
Votre truc antistress ?
Kauai Island, à Hawaï.
Un cérémonial avant d’entrer en scène ?
Je fais du stretching et je bois un whisky.
Comment avez-vous commencé l’écriture de ce nouvel album ?
En fait, je n’ai rien anticipé : j’ai eu la chance de connaître un amour heureux, ce qui m’a curieusement donné des ailes pour écrire cet album… Contrairement au précédent, inspiré d’une suite de relations amoureuses tumultueuses.
Sur une île déserte, qu’emporteriez-vous ?
Ma petite amie, Marika, qui est une paysanne du sud de l’Italie.
Les trois basiques de votre dressing ?
Mon débardeur, mes bretelles et mes boots.
Le casting d’un dîner idéal chez vous ?
Le professeur de physique Brian Cox, l’écrivain américain Jonathan Safran Foer, Bob Dylan, Marika et l’historien Yuval Noah Harari.
Le cadeau que vous offrez souvent ?
Un livre sur la mythologie grecque.
Une musique dans votre vie ?
Leonard Cohen et Nina Simone.
Le livre qui vous accompagne ?
Sapiens, une brève histoire de l’humanité, de Yuval Noah Harari.
Votre luxe ?
Mon luxe ? Une journée à ne rien faire
Une journée à ne rien faire, dans ma maison, au cœur du parc naturel de Monte San Bartolo, en Italie.
Une appli indispensable ?Star Walk, pour regarder les étoiles, les infos de Yahoo, les journaux israéliens, une appli dédiée à Shakespeare, une autre sur la Bible.
Votre madeleine de Proust ?
Le parfum d’orange amère du shampooing d’une chambre de l’hôtel de Kauai Island, où j’ai séjourné après avoir été très malade. Souffrant d’un lymphome, j’avais été soigné par chimiothérapie, ce qui m’avait privé de l’odorat pendant toute une année. Et ce parfum magnifique m’a fait recouvrer ce sens. Ce fut alors comme renaître…
The Study on Falling, Polydor/Universal
Les 16 et 17 novembre à L’Olympia, à Paris.
Source Le Figaro
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