jeudi 26 octobre 2017

Sinwar : "Les armes du Hamas seront placées sous l'autorité de l'OLP"

 
Le mouvement terroriste Hamas ne démantèlera pas son aile militaire, a déclaré mardi le leader de l'organisation terroriste à Gaza, Yahya Sinwar, en précisant toutefois que leurs armes seraient soumises à l'autorité de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), dirigée par son rival le Fatah, afin de mettre un terme au schisme entre les deux factions palestiniennes qui divise profondément la bande de Gaza et la Judée-Samarie depuis 2007.....Détails......



"En tant que nation, nous continuons notre combat de libération nationale et ne pouvons pas abandonner nos armes", a affirmé Sinwar cité par l'agence de presse palestinienne Ma'an, ajoutant "nos armements doivent être placés sous l'égide de l'Organisation de libération de la Palestine".
"Les armes des Brigades Qassam (aile militaire du Hamas) appartiennent au peuple palestinien", et sont destinées "à être utilisées pour l'effort de libération, non dans le conflit interne", a-t-il soutenu.
Le leader du Hamas a également ajouté que l'Autorité palestinienne (AP) prendrait en charge tous les passages frontaliers de la bande de Gaza le 31 octobre à midi.
Lors de la tentative de rapprochement entre les deux factions rivales, marquée par des négociations sous l'égide du Caire, le Hamas a subi de fortes pressions de la part de Mahmoud Abbas, président de l'AP, pour se désarmer.
Le Hamas rejetait toujours la semaine dernière, de manière catégorique, l'idée d'abandonner les armes, qui pourrait mettre fin à son existence selon les analystes. Sinwar semblait exclure toute perte de contrôle sur la force armée du groupe, affirmant que "nous désarmer, c'est comme si Satan rêvait du paradis. Personne ne peut nous prendre nos armes."
Les nouvelles déclarations du leader terroriste viennent donc apaiser les propos intransigeants qu'il a lui-même tenus la semaine dernière, du moins publiquement.
Il est également revenu sur l'issue de ces pourparlers, déclarant mardi que "la réconciliation nationale doit avoir lieu", alors qu'il évoquait la semaine dernière un risque que les pourparlers s'effondrent, parlant de "danger pour le projet de réconciliation".
Plusieurs tentatives de réconciliation ont échoué depuis 2007, mais la récente initiative dirigée par le Caire a bénéficié d'une avancée importante le mois dernier lorsque le Hamas a accepté de céder le pouvoir civil à Gaza.
Le Premier ministre de l'AP Rami Hamdallah a visité Gaza début octobre pour la première fois depuis 2015 et a annoncé le retour de son gouvernement aux commandes dans la bande de Gaza.
A cette occasion, l'AP a également affirmé qu'elle supervisera les points de passages à Gaza après la mise en œuvre de l'accord de réconciliation avec le Hamas.
Source I24News
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