jeudi 16 avril 2015

Immatriculation de voitures : Israël passera à huit chiffres en 2017


Le ministre israélien des Transports prépare une mini-révolution dans les plaques d’immatriculation des véhicules; son coût élevé sera inévitable. À partir de 2017, les plaques d’immatriculation des véhicules en Israël sera composé de huit chiffres, contre sept aujourd’hui. Explication : au rythme actuel des immatriculations, toutes les combinaisons à sept chiffres seront prochainement épuisées, et il ne restera plus de numéros disponibles d’ici à 2017. D’où la nécessité de modifier le système d’immatriculation...
 

274 000 NOUVELLES IMMATRICULATIONS PAR AN

Depuis deux ans, le ministre des Transports effectue des vérifications pour trouver le modèle le plus efficace, notamment la combinaison de chiffres et de lettres. Son choix s’est finalement porté sur l’augmentation d’un chiffre sur la plaque ; à compter du 1er janvier 2017, les immatriculations israéliennes compteront donc huit chiffres.
Il est vrai que le rythme des immatriculations est particulièrement accéléré en Israël. En 2014, 274.000 nouveaux véhicules à moteur ont été immatriculés dans le pays, dont 230.000 voitures particulières. Au rythme actuel des nouvelles immatriculations, le nouveau système à huit chiffres permettra de satisfaire aux besoins du pays durant les 50 années à venir.
 
UN COÛT ÉLEVÉ
Le coût direct du changement de numérotation est estimé à 10 millions de shekels par le ministère des Transports. Or le coût indirect pourrait être beaucoup plus élevé ; de très nombreuses administrations devront changer leurs programmes informatiques pour s’adapter aux nouvelles immatriculations, y compris, Tsahal, la police, les municipalités, les routes à péage, etc.
Dans le secteur privé aussi, de nombreuses entreprises devront s’adapter à la nouvelle immatriculation : sociétés de location et leasing, importateurs de véhicules, sociétés de transport, assurances, garages, etc.

BUG 2017 ?

« C’est le projet informatique le plus important depuis le bug de l’an 2000 » a déclaré aux médias le directeur général du ministère des Transports. On se souvient que le passage informatique à l’an 2000 (couramment appelé bug 2000 ou bogue de l’an 2000) avait suscité de sérieuses inquiétudes à cause du problème de programmation portant sur le format de la date.
Reste à souhaiter que le changement d’immatriculation en Israël ne donnera pas lieu à un « bug 2017 ». Les différentes administrations s’y préparent ; et les informaticiens des établissements concernés auront un emploi garanti pour les deux années à venir.
 
Jacques Bendelac (Jérusalem)Source Israel Valley