Le dictateur de l'autorité palestinienne Mahmoud Abbas a attaqué Israël mardi pour ne pas reconnaître Jérusalem Est comme un "territoire occupé", accusant Israël de "crimes de guerre" et de "nettoyage ethnique". "Jusqu'à présent, Israël n'a pas reconnu Jérusalem Est comme une terre occupée," a déclaré Abbas, selon l'agence de presse arabe Wafa...
Abbas a appelé à la reconnaissance de la Palestine à l'ONU en tant qu'état observateur non-membre en 2012, affirmant que cela donne des droits a l'AP le long des lignes d'armistice de 1949, avec Jérusalem comme capitale, et prétend en outre que l'activité israélienne dans la ville est un "crime de guerre" en vertu des conventions de Genève.
"L'objectif d'Israël est de procéder à une purification ethnique contre les habitants palestiniens de la ville," a dit Abbas. "Israël mène des crimes en déplaçant les citoyens vivant sous occupation vers d'autres zones, et en parallèle en déplaçant les citoyens de son territoire vers le territoire occupé."
S'exprimant à Ramallah devant une foule composée essentiellement d'hommes d'affaires arabes, Abbas a annoncé qu'il mettait en place un fonds pour gérer la partie orientale de Jérusalem.
Abbas a déclaré qu'il avait attribué un million de dollars de son budget "institut présidentiel", demandant des contributions des résidents de l'AP, et notamment des hommes d'affaires dans la foule.
"Nous devons défendre la ville avant que nous la perdions, et pleurer ensuite sur elle n'aidera pas," a dit Abbas au sujet de ses demandes de dons.
"Il ne fait aucun doute que Jérusalem est la capitale de l'état palestinien, et nous ne voulons pas élever un mur qui sépare l'Est de l'Ouest, mais plutôt la laisser ouverte à toutes les religions, chrétiens, musulmans et juifs, pour prier au Kotel," a affirmé Abbas.
Le ministre des affaires religieuses de l'AP a déclaré il y a tout juste un mois que le Kotel fait partie d'Al-Aqsa, et donc est interdit aux juifs.
Abbas a également eu l'occasion de préciser ses exigences et conditions pour la poursuite des négociations de paix, qui ont atteint leur date limite du 29 mars.
Ces conditions comprennent la libération du quatrième groupe de terroristes offert comme "geste" par Israël, ainsi qu'un gel de la construction juive à Jérusalem Est et en Judée Samarie.
Abbas a également cité le secrétaire d'état américain John Kerry, appelant Israël un "état d'apartheid". Plus tôt lundi, des déclarations d'une réunion de vendredi dernier ont été publiés, dans lesquelles Kerry a averti qu'Israël deviendrait un "état d'apartheid" si un accord de paix n'était pas atteint. Kerry s'est pas la suite excusé.
Une condition supplémentaire placée par Abbas est la définition des frontières d'Israël, disant : "nous avons un sérieux problèmes avec les frontières, Israël est le seul pays qui n'a pas de frontières."
"Les israéliens doivent cesser de dire que leurs frontières sont là où sont leurs soldats," a dit Abbas.
Source Juif.Org