Avec toutes les interdictions alimentaires qui nous sont imposées par Pessah, la pomme de terre est bien souvent la star du menu de cette fête qui dure huit jour. Comme la plupart des accompagnements sont à base de glucides interdits pendant toute la durée de Pessah, de nombreux ménages israéliens s’approvisionnent en pommes de terre, ils en font principalement des frites, de la purée, des pommes sautées, rissolées …
Les économistes le savent, trop de clients et pas assez de produits est la recette parfaite pour assister à une augmentation des prix, c’est ce qui s’est passé sur le marché de la pomme de terre en Israël. Malgré des efforts héroïques des chaînes de distribution pour préserver les prix des patates, le prix moyen a tout de même flambé.
Les facteurs qui ont contribué à cette hausse du prix des pommes de terre sont l’inflation ainsi que l’hiver relativement sec en Israël cette année. Les pommes de terre présentes sur le marché ont été avalées par les industriels fabricants de frites et de purée instantanée, laissant moins de produits disponible pour les consommateurs.
Ceux sont ces différents paramètres qui ont conduit le ministre des Finances, Yair Lapid, à utiliser son influence sur le gouvernement pour secouer le marché de la pomme de terre. Chaque année, afin de compléter la récolte de pommes de terre, Israël permet l’importation d’environ 5000 tonnes de pommes de terre, importations exonérées de droits de douane. En début de semaine, Lapid a signé un décret pour augmenter la quantité des importations de pomme de terre affranchies de droits de douane à 11.000 tonnes.
Lapid a déclaré : » J’ai tenu a m’assurer qu’il y aura suffisamment de pommes de terre pour tous pour la nuit de Seder « ….propagande électorale quand tu nous tiens…
Source Tel-Avivre