L’élimination d’un haut responsable du Hezbollah suscite de nombreux commentaires dans la presse internationale. L’opération, très efficace, a été réalisée par des professionnels et certains laissent donc entendre qu’Israël pourrait en être responsable. Une supposition que repoussent formellement les dirigeants israéliens.
Hassan Hawlo Al-Lakiss rentrait chez lui, dans une banlieue du sud-ouest de Beyrouth, lorsqu’il a été abattu par cinq balles au moment où il sortait de sa voiture qu’il venait de garer dans son parking.
Al-Lakiss était une figure dominante au sein de l’organisation terroriste d’obédience chiite, chargé notamment de la technologie et de la communication. Il était également responsable du réarmement du Hezbollah, en prévision d’un affrontement futur avec Israël.
Lors de la seconde guerre du Liban, il était fortement impliqué dans les combats et était très proche du chef terroriste Hassan Nasrallah, qui dirige l’organisation. Son rôle consistait également à coordonner les relations avec le régime iranien et les renseignements syriens.
Comme pour l’élimination d'un des dirigeants du Hezbollah chiite libanais Imad Moughnieh, tué à Damas en 2008, l'organisation terroriste s’est empressée d’accuser Israël qualifié « d’ennemi sioniste ». Mais en Israël, on dément formellement toute implication dans cet attentat.
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Yigal Palmor, a clairement déclaré que le Hezbollah « s’était déjà fourvoyé par le passé avec de telles accusations automatiques et sans fondement contre Israël ». Il a ajouté que si les responsables de l’organisation terroriste cherchaient des explications, ils devaient plutôt “réfléchir à leurs propres actes”.
Source Chiourim