jeudi 10 octobre 2013

Obama prévient Netanyahu de la levée partielle des sanctions


Le Président Barack Obama a notifié au Premier Ministre Binyamin Netanyahu que son Administration procédera bientôt à un allègement partiel et graduel des sanctions économiques contre l’Iran, révèle Debkafile en exclusivité, d’après ses sources à Washington et Jérusalem. Cette réduction devrait, d’abord, s’appliquer à des sanctions « peu significatives », mais néanmoins, « substantielles », affirme le message adressé au Premier Israélien.


Israël est le seul allié américain à recevoir une alerte précoce de cette décision – et le seul à avoir été informé, en détail, des arrangements que Washington a obtenus de la part de Téhéran, qui comprennent des concessions de l’Iran sur son programme nucléaire. Ni les dirigeants européens, ni ceux du Golfe Persique, conduits par l’Arabie Saoudite n’ont été mis au courant de l’ampleur des concessions réciproques approuvés par Obama et le Guide Suprême, l’Ayatollah Ali Khamenei.
Ces concessions commenceront à apparaître en pleine lumière, lorsqu’elles seront mises sur la table des négociations nucléaires, qui débuteront à Genève, le 15 octobre, entre l’Iran et le groupe des 5 puissances mondiales du Conseil de Sécurité permanent + une, l’Allemagne.
Pendant ce temps, des émissaires de haut-rang, britanniques, français et d’autres Européens sont arrivés à Jérusalem, dans la nuit de jeudi 10 octobre.
Ils ont affirmé venir discuter des dernières évolutions de la question iranienne, mais leur véritable objectif consiste à découvrir le contenu du message d’Obama au Premier Ministre israélien.
Une source américaine haut placée a déclaré à Debkafile, très tôt ce jeudi : « Le cake américano-iranien est déjà au four et à moitié cuit ».
Dans un autre registre, l’Administration Obama n’a pas hésité à couper l’aide militaire à l’Egypte de la valeur de 500 millions de $, équivalant à 10 hélicoptères Apache, contre l’avis d’Israël, qui plaidait pour un maintien de cette enveloppe globale d’1, 5 milliard au Caire, au moment où la sécurité dans le Sinaï est cruciale pour la stabilité et la sécurité globale de la région. Israël considère que l’Amérique se décrédibilise aux yeux de ses alliés au Moyen-Orient et favorise la contestation de l’accord Begin-Sadate de 1979, alors que la coopération israélo-égyptienne n’a jamais été aussi élevée contre des ennemis communs. Mais cette décision, selon Jérusalem, porte plus préjudice au prestige des Etats-Unis qu’à la sécurité d’Israël en tant que telle.

Source JerusalemPlus